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Les tulipes se fanent…


Le Festival canadien des tulipes d'Ottawa
 

Cette nouvelle sortait vendredi dernier et ne surprenait personne: Le Festival canadien des tulipes d'Ottawa, se disant incapable d'acquitter sa dette d'environ 750 000 $ se place sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Un sursis de 30 jours a donc été demandé par l'équipe du Festival qui tentera d'examiner ses finances pour ainsi soumettre une proposition à ses créanciers. Le Festival canadien des tulipes est le troisième plus gros événement de la région à éprouver d'aussi importants problèmes financiers en comptant L'Écho d'un peuple de Francoscénie et le Festival franco-ontarien. Mais que se passe-t-il donc? En ce qui a trait au Festival des tulipes, la température joue pour beaucoup dans le nombre de visiteurs chaque année. Placé tôt au printemps, cet événement est encore plus à risque de vivre un quatre jours fin de semaine de pluie continue. En plus de présenter quelques spectacles à l'extérieur, pourquoi ne pas offrir des spectacles sous chapiteau ou encore dans des salles de spectacle l'an prochain? Cela assurerait une plus grande fidélité des spectateurs, non? De plus, la programmation a été quelque peu décevante les dernières années. La dynamique de la programmation est certainement à revoir, en ce qui a trait au choix des artistes, mais aussi aux endroits où ils se produiront. Malgré tout, le Festival des tulipes demeure un charmant événement qui implique pour moi un détour obligatoire dans le coin du Lac Dowe pour marcher le long des grandes allées de tulipes multicolores et de provenance différence. Par contre, j'ai été très déçue de ma visite au spectacle de Malajube au Parc Major's Hill au printemps dernier. L'ambiance n'y était pas, le peu de spectateurs debout restaient à l'écart. Bref, ça ne collait pas! Normalement, Malajube aurait mis le feu dans la place, mais le son était horrible et l'énergie, à plat. Well, well, je souhaite que ce festival se relèvera et se reprendra en mains, mais il n'y a certainement pas juste la température et les finances qui posent ici problème.