Vous savez, il y a de ces journées où tout dégringole, où tout fout le camp. Aujourd'hui était une journée de ce genre. Non, attendez, je suis injuste: elle a débuté avec une stimulante entrevue avec Marie Brassard sur son spectacle à être présenter prochainement: Peepshow. Enchantement total de m'entretenir avec cette femme allumée et si créative! À peine 15 minutes et j'avais assez de matériel pour écrire des pages entières. C'est après que la journée s'est un peu essoufflée. D'abord, mon gentil collègue qui partage le bureau avec moi avait oublié une fenêtre ouverte quand il est parti pour le weekend vendredi dernier, ce qui a résulté à un réfrigérateur pour la journée! Encore à cette heure-ci, j'ai mon gros manteau de tweed sur le dos pour me réchauffer! Mais comment réchauffer les doigts lorsqu'on tape à journée longue?! Donc, comme je vous disais, j'avais cet entretien avec la comédienne en matinée et à l'horaire, je n'avais que ce texte à rédiger mis à part quelques trucs ici et là. Mais j'ai passé tout l'avant-midi à éteindre des feux à droite et à gauche et à gérer des trucs de gestion et des appels et tralalalala. Bref, il était 12h30 et je n'avais pas encore tapé tout l'entrevue de Brassard (eh oui, je suis une maniaque je tape TOUS LES MOTS de mes entrevues avant de rédiger mes textes. J'y vois une certaine forme de fidélité à la rencontre que j'ai eu avec l'artiste et je considère que le choix des mots représentent beaucoup de la personnalité des gens, que c'est la meilleure façon de rendre compte d'un entretien… Enfin.) . Je suis partie diner parce que mon ventre criait famine et ensuite, je gelais tellement dans mon bureau que je n'arrivais pas à me concentrer pour faire résonner la brillante entrevue que j'avais eu avec Marie Brassard. Et comme tous nos textes sont préalablement corrigés avant publication, l'équipe de correction attendait après nos textes et semble-t-il que je n'étais pas la seule dans les rédactions de Voir à avoir pris du retard. Comble du malheur quand je mets finalement les derniers mots à mon texte (après être allé travailler dans le département des ventes tellement on gelait!), mon ordi a fait des siennes. Le document ne voulait pas enregistrer, mon disque était soi-disant plein! Après une demi-heure de niaisage, le technicien informatique trouve la solution (mon disque n'est pas plein mais le document a été mal initialisé, quelque chose comme ça, je ne connais rien aux ordis qui ne me soient pas nécessaire!), j'envoie finalement mon texte que je ne trouve pas parfait, mais qui accuse déjà trop de retard.
Il est 17h45, je suis toujours au bureau à finaliser ma journée et les textes et photos à déposer et j'écris ces lignes… Vous me direz que ma journée ne fut pas si terrible, mais d'autres petites nuages sont aussi venus se placer sur me tête, dont je vous épargnerai les détails. Bref, ma seule envie en ce moment est de prendre un bon bain chaud et de manger beaucoup de chocolat! Voilà, c'est tout! Je vous transmets d'autres petites nouvelles artistiques locales demain c'est promis, mais aujourd'hui, le citron est pressé. la fille est plus capable, elle doit prendre le chemin de Gatineau, pour manger et relaxer, pour mettre son cerveau à «off» devant la télé ou un bon livre…
Il y a de ces journées…
Mélissa Proulx