Vous excuserez mon absence sur cette page ces derniers jours, c'est que j'en ai eu par dessus la tête! Vous comprendrez le tout lorsque vous verrez la copie sortir demain!
Alfa Rococo |
Avec cela dit, je voulais revenir sur le Festival de montgolfières de Gatineau et sa grandiose programmation de 20e anniversaire!! On pourra dire qu'ils avaient Dame nature sur leur côté – ou serait-ce le fameux chapelet sur la corde à linge? – puisqu'ils n'ont connu que du beau temps! Ça devenait certes «fristounet» en soirée, mais rien qu'une bonne couverture – pour les gens assis – ou un bonne laine – pour les «debouttes», les vrais! – ne pouvait réparer. Pour ma part, je me suis fait un devoir d'aller découvrir sur scène le croustillant duo Alfa Rococo qui faisait la une du Voir Gatineau-Ottawa du 23 août dernier. Mon entrevue avec le «couple créatif» m'avait complètement séduite et j'avais hâte de voir quelle énergie il propageait sur scène. Je savais déjà à regret que le spectacle ne durerait que quelques minutes – environ 40 en tout! -, mais Alfa Rococo a bien su tirer son épingle du jeu. Les musiciens accompagnant le tandem étaient solides, mais celle qui brillait parmi tous était la pétillante chanteuse Justine Laberge, avec sa tambourine en forme d'étoile qu'elle s'amusait à frapper sur ses bottes ou son popotin et qui sautillait comme une gamine! Le guitariste David Buissières est pour sa part beaucoup plus posé – c'est le membre alpha du groupe, je l'avais écrit! – mais fait preuve tout de même de beaucoup de talent avec sa six cordes et sa voix qui rappelle parfois celle de Leloup. Les titres choisis ont fait danser l'assemblée à souhait et quand ils ont enfin jouer leur hit estival Les Jours de pluie, ils ont achevé de gagner ceux qui résistaient encore (devant un band encore méconnu). Ils ont terminé ce petit «set» avec leur nouveau single tout aussi contagieux que le premier – sinon plus! – Lever l'ancre. Une chose est certaine, on n'a pas fini de les voir et j'imagine qu'un spectacle de plus longue haleine nous ferait découvrir le duo différemment, mais première partie et contexte festivalier oblige, nous n'en avons goûté qu'un apéro. J'aimerais bien les découvrir en salle où ils pourraient varier les titres sautant aux autres, plus profonds, en rendant l'ambiance plus intimiste. Ce n'est que partie remise!