Il y avait foule hier lors du lancement d’album d’Anique Granger au Petit Chicago. Je dois vous dire que je me suis en quelque sorte prise d’affection (musicale!) pour cette folkie girl après avoir écouté son album à répétition en vue de l’entrevue qui faisait notre page couverture le10 janvier dernier. J’ai découvert une jeune femme simple et charmante, qui traine un important bagage musical, notamment avec Polly-Esther, duo fransaskois qu’elle a cofondé et auprès duquel elle a fait ses armes pendant 10 ans. Les pièces de ce premier album solo intitulé Pépins et faisant suite à deux EP témoigne d’une maturité surprenante autant dans les textes que dans les mélodies. Je voulais donc voir comment elle se débrouillait sur scène et quel était sa «signature» à la guitare, parce que oui, elle compose et joue la guitare sur toutes les chansons et le fait d'une façon qui lui est très personnelle… Je savais ses pièces contagieuses sur album et elle a su très bien les vendre (et même les réorienter quelque peu) sur scène. Malgré sa timidité évidente, Anique a un charme certain et rend très bien l’univers fruité, empli d’amour et de jolies petites philosophies et poésies du quotidien qu’offre son album. Elle a aussi su cibler les pièces les plus fortes de son album puisque dans la courte prestation de lancement, elle a joué les Depuis le feu, L’Alaska l’été, Le Ruban à cassette, Les Pépins et J’inspire et J’aspire notamment. Ça a semblé plaire aux oreilles pour la plupart encore vierges de l’assistance. Bon coup d’envoi donc pour Anique Granger que l’on espère en spectacle très bientôt dans la région.