Sam Roberts a récidivé pour une troisième année consécutive au Bluesfest d'Ottawa. Plus les années vont et plus les spectateurs sont nombreux au rendez-vous pour entendre le rock galvanisant de Sam et de son band. Avant même de prononcer un mot, le Montréalais grattait les notes de Love at the End of the World, premier single et chanson-titre de son récent album. Malgré un changement de guitare inopportun – Sam avait brisé une corde! -, le groupe était partie pour un 70 minutes électrique. Bien que son récent soit encore tout chaud (il a fait Them Kids et Detroit '67), Sam a joué nombre de ses succès passés de Chemical City tels The Gate, Them Kids, mais aussi de son album précédent, tels Hard Road, Bridge To Nowhere, Brother Down et l'hymne chanté par tous: Where Have All The Good People Gone. La foule était en délire et – chose rare pour les spectacles de début de soirée – Sam et sa troupe est revenu pour un dernier rappel relevé. Sam a plu encore une fois par sa fougue sur scène et cet énorme jam qui prenait des airs pinkfloyiens, mais aussi pour le charme indéniable de ce chanteur qui, une fois de plus, n'a pas manqué de saluer son public francophone, quatre fois plutôt qu'une! On en redemanderait! Une quatrième année, Sam? Mais sur la grande scène cette fois! Avis aux organisateurs!
