On apprenait cette semaine que le mégaspectacle L'Écho d'un peuple donnera ses trois dernières représentations cette semaine. La nouvelle continue de susciter plusieurs réactions du milieu artistique et de la part du public. Voici celle de Richard Lebel, directeur artistique de La Nouvelle Scène, qui avait pris part au projet dans ses premières années.
J'ajoute ma voix aux messages qui circulent cette semaine pour nous inciter à appuyer fortement L'écho d'un peuple, qui vit un été difficile (comme l'industrie touristique en général).
Accompagné de mon fils, j'ai œuvré trois belles années de ma vie avec la grande équipe de L'écho. J'ai été impressionné, je le suis encore, par cette population de l'Est ontarien qui a créé en quelques années un projet aussi imposant et emballant auquel participent de nombreux enfants, ados, adultes et plus vieux, tous réunis autour d'un même spectacle (depuis 2002 en réalité) pour faire découvrir l'histoire des francophones en Amérique du Nord et en Ontario !
Ne cherchez pas, les projets du genre ne sont pas légion au pays. L'écho d'un peuple est un excellent spectacle, mais c'est aussi un phénomène social. Des familles entières y participent, des gens de partout dans l'Est ontarien et à Ottawa y contribuent ou y ont contribué… Quelle générosité, il faut qu'un projet soit vraiment intéressant pour rassembler autant de bénévoles ! Dommage pour cet été, L'écho a effectué une importante percée au Québec depuis deux ans et ce genre de produit peut, malgré les embûches, durer entre 10 à 12 ans (20 ans pour La Fabuleuse, 10 ans pour Les Légendes fantastiques).
Allons-y pour l'excellence du spectacle, allons-y aussi pour appuyer les efforts de nos leaders et de nos bénévoles, c'est très important !
Des billets sont encore disponibles pour les dernières représentations au 613 693-0606 ou au 1 888 313-ÉCHO (3246).
Pour ma part, j'y serai ce samedi !!!
Richard Lebel
Directeur général
La Nouvelle Scène
Les franco-ontarien ont toujours été brimés par la masse anglophone, le concept d’entraide n’existe que dans les hautes spheres,car le petit peuple ne se sent pas tellement concerné,a part ceux residant a la frontiere du québec, le reste ce font assimilés a petit feu depuis lurette,un show qui les représente ne manquait que la faillite pour reveiller les ames sensibles, penser a l’hopital montfort, elle existe encore mais ce n’est plus montfort comme avant, comme disent les franco ‘ma me caller un cab’
anyway. vive le francais ,vive les franglais franco…
Étrangement, j’ai entendu ce soir (dimanche), durant le bulletin de nouvelles à l’heure du souper, une publicité annonçant le spectacle de l’Écho d’un peuple qui selon la publicité se terminait le 16 Août. Nous sommes pourtant le 17 Août: que s’est-il passé? S’ils manquent de financement, pourquoi paient-ils de la publicité à fort prix à la télévision? Ils ne sont pas facile à suivre. Avec le prix du carburant, la température maussade et le manque de spectateurs, il n’est pas surprenant qu’ils aient de la difficulté à trouver du financement. Il ne faut pas en faire une histoire politique car les clients/spectateurs ont toujours raison et ont préférés aller ailleurs.