Les sept membres de la formation Mes Aïeux ont débarqués, valise à la main, à la station Gatineau hier pour présenter sur scène leur récent album, La Ligne orange. Trois ans se sont écoulés depuis leur dernière visite à la salle Odyssée. Mais leur dernière visite gatinoise remonte à l'été 2007 à l'Outaouais en fête où ils avaient gracié le public présent de plusieurs des chansons toujours en gestation… J'étais présente lors de ces deux performances et c'est avec un plaisir renoué que j'ai pu profiter de leur bonne humeur contagieuse hier soir. Ils le répètent à qui veut bien l'entendre: Mes Aïeux, c'est sur la scène que ça se passe. Je ne peux que leur donner raison! Leur amour de la comédie et du jeu fait de chaque performance un voyage en soi. Misant le gros de leur spectacle sur le récent album – avec les performances éclatés des pièces Le stade, Prière cathodique, Antonio, La basse-cour – ils n'ont pas boudé leur récent album avec Dégénérations (il va de soi), Ton père est un croche, La grande déclaration (cette fois, ils ont déclaré leur amour à Gatineau) et un petit medley bien sympa. Après une première partie plus «plate», tel que l'a qualifié le chanteur Stéphane Archambault, la seconde partie promettait de swinguer fort, et ce fût le cas: le public bigarré – de 7 à 77 ans – s'est dandiné le popotin…
Dans ce nouveau spectacle de Mes Aieux, on remarque la propension aux harmonies vocales plus variées, mais aussi à une panoplie de nouveaux instruments utilisés – ukulélé, mandoline, flûte, variété de tambours, accordéon, harmonica et tutti quanti. Une fougue qui prouve que, même après 12 ans, les membres de Mes Aïeux ont toujours à cœur cet esprit de collégialité qui donne envie de partager un appartement avec cette singulière «famille». On sort de là, on a qu'une envie: passer le temps des Fêtes à la mode Mes Aïeux: avec la famille, en musique et en convivialité!