Deuxième petite virée au Bluesfest hier. D'abord pour voir à l'oeuvre le charismatique Xavier Rudd sur la scène Rogers. Accompagné de deux musiciens avec lesquels la communion était palpable, l'Australien a livré principalement les titres de son plus récent White Moth qui mêle blues, folk et reggae. La musique aborigène de son pays natal était bien présente aussi, notamment par le biais de son yirdaki, sorte de didgeridoo à trois trompes – impressionnant! Salement zen…
C'était suivi de la bande d'Our Lady Peace. Pendant l'espace d'une soirée, la trame sonore de mon adolescence a semblé rejoué dans les énormes haut-parleurs des plaines LeBreton. Le chanteur Raine Maida et ses musiciens ont aussi interprétés des pièces de leur nouvel album à paraître le 21 juillet prochain. Un peu plus lourd sur le plan rock, ces nouveaux titres m'ont laissé plutôt indifférente. Cette sensation ne m'a pas quitté tout au long du spectacle: il manquait du senti, d'émotions, d'engagement. Bref, j'avais l'impression d'avoir devant moi des vétérans du rock sur le pilote automatique! Il en faudra un peu plus pour faire lever ce nouvel album… M'enfin… Peut-être ai-je fais une surdose de leurs riffs formatés quand ils envahissaient les ondes de radios commerciales…