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Barbie se refait une beauté

C'est étonnant de constater à quel point la laideur attire. J'ai eu la chance de voir en primeur deux ou trois oeuvres de la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières (16 juin au 3 septembre). L'une d'entre-elles m'a littéralement séduite, non pas pour sa beauté, mais pour son côté lugubre. Une sculpture signée Aganetha Dyck, où se côtoient une série de poupées Barbie momifiées, déformées par de la cire d'abeille. Certaines n'ont plus de visage, d'autres semblent n'être qu'un amas de chairs putrides. Sous mes yeux, défilaient la mort, la maladie, l'horreur. Malgré mon dégoût, je ne détournais pas le regard. Au contraire, je me rapprochais davantage du boîtier mortuaire.