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Le FIDE dans le rétroviseur


Échine Do
 

J'ai un faible pour la danse. Peut-être parce qu'elle marie plus d'une forme d'arts à la fois, dont la musique. Peut-être parce que je trouve que le langage du corps est celui qui parle le plus. Il est honnête, franc. Il ne ment jamais. Le «politicaly correct» n'existe pas dans ce domaine. L'émotion s'exprime simplement. Le Gala Rosetti, qui regroupait une quarantaine d'artistes de renommée internationale lors du dernier
Festival international de Danse Encore,
allait d'ailleurs dans ce sens. Par exemple, deux membres des Taps Dogs ont recréé un conversation téléphonique seulement par l'expression corporelle, Myriam Allard (flamenco), intense, semblait danser toute sa vie, des danseuses de baladi nous ont rappelé que la sensualité est une question d'attitude, du fait d'être bien dans sa peau. En danse, on va droit au but. Il n'y pas détour. Et c'est parfois cru comme dans le spectacle d'Échine Dõ, qui présentait des fortes images de détresse. Je revois le danseur unijambiste se faisant dévorer vivant par un corbeau, les danseuses au torse nu, dont les seins étaient cachés par des gants en caoutchouc rouge, des mains maculées de sang… Je dois avouer qu'on n'est pas toujours préparé à regarder cette réalité en pleine face.
Par ailleurs, il paraît que le FIDE est prolongé. Le party musique du monde et le grand défilé seront présentés vendredi en raison des pluies de ce week-end.