Marylise Bourke Photo: Luc Lavergne |
Hier, lors de la première médiatique de Notre amour est trop lourd, une certaine euphorie flottait dans l'air. La salle en entier (dont moi!) semblait conquise avant même que les comédiens mettent le premier orteil sur la scène. Le propos de la pièce avait juste assez de mordant pour nous mettre en appétit et, jusqu'à maintenant, le théâtre dirigé par Stéphane Bellavance et Mathieu Bergeron nous avait toujours servi de belles productions. Hé oui! La tradition se poursuit. Le spectacle qui s'articule autour de l'incapacité de Marc (Louis-David Morasse, juste) à assumer son amour pour Hélène, une ronde (Katlheen Fortin, lumineuse) se révèle touchant. Entre deux blagues, on réalise l'absurde: pourquoi s'empêcher d'être heureux à cause de la peur du regard des autres? Si la thématique est peu légère (ma gorge s'est nouée à deux reprises), Manu (Marylise Bourke, dont le personnage demande à être apprivoisé tant il frôle la caricature) et Philippe (Patrice Bélanger, irrésistible) apportent la dose d'humour nécessaire permettant d'avaler la pilule. Un bon divertissement.
Une pièce qui fait rire, mais une pièce qui fait réfléchir aussi. Le jeu des comédiens était super. Mon coup de coeur va à Patrice Bélanger. Par contre, j’ai eu un peu plus de difficultés avec le personnage de Marilyse Bourke (ou est-ce Marylise? À confirmer…), c’était trop à l’extrême pour moi.