Depuis quelques jours, je cumule les sorties culturelles un peu sombres. D'abord, je suis allée voir Les Fils de l'homme, film quasi prophétique. On nous y présente un monde où règne le chaos, où l'espoir a pris la poudre d'escampette. Dans ce futur, on a imaginé une planète où les femmes sont devenues infertiles, où l'espèce humaine est vouée à l'extinction. Si cette réalisation d'Alfonso Cuaron est excellente, elle est une véritable vision d'horreur tant elle est possible. Aussi, samedi, j'ai assisté au 5250 St-Valère au Studio théâtre. Cette oeuvre théâtrale mise en scène par Reynald Viel s'articule à partir de cinq histoires écrites par cinq auteurs de la région. Cinq histoires sans lumière où l'on côtoie la mort, le suicide, la folie. Je dois avouer que tout ça m'a bouleversée un peu. Je me suis demandée pourquoi cinq auteurs différents étaient arrivés avec cinq histoires aussi torturées. Était-ce le reflet d'une société malade? Malgré cela, le 5250, St-Valère demeure une adresse étonnante où habitent des gens fort talentueux.
