J'ai pris un véritable bain de foule lors de la première d'Eclyps. J'haïs les files d'attente. Vous me croirez sans doute si je vous dis que j'avais hâte d'être assise et que je spectacle commence. Comme première partie, nous avons eu droit au sympathique Robert Trudel en costume moulant de Sélénite. Il nous a d'ailleurs donné une petite frousse en nous annonçant faussement que la première était annulée en raison de problèmes techniques. Et le plan de résistance? Eclyps se révèle très intéressant. Je trouve qu'il exploite habilement les possibilités de la scène pivotante. L'histoire imaginée par Bryan Perro est captivante et j'ai craqué pour son humour absurde. Il y a certes quelques longueurs – la plupart des tableaux auraient pu être resserrés -, dont une parenthèse sur le premier amour du personnage principal. Somme toute, on passe une très agréable soirée; on s'évade. Eclyps est vraiment un beau produit d'appel pour la région. On peut en être fier.