Un noeud dans la gorge, voilà ce que j'ai senti dès la dernière image de Soie, que j'ai visionné hier soir au cinéma. J'avais lu le roman il y a quelques années. J'en avais retenu le punch final et la beauté de l'écriture d'Alessandro Baricco. Avec ses images à couper le souffle, sa lenteur et sa poésie, le film de François Girard fait honneur à l'oeuvre de l'auteur italien. Une réalisation toute en mélodie et en silence. Et pour cette raison, j'ai trouvé que le bruit du projecteur était particulièrement agressant. D'ailleurs à la fin du film, le couple assis à ma droite me faisait la même remarque.