Toute cette histoire autour du Festival international de la poésie et du «off» fait beaucoup jaser. J'ai d'ailleurs envie de vous présenter la portion d'un texte d'opinion signé par le poète Pierre Labrie – un gars pas mal actif dans le milieu culturel de la région – dans le Nouvelliste d'aujourd'hui :
«Ne serait-il pas intéressant de faire quelques analogies, question de mettre les choses en perspective?
Que diriez-vous si [.] je démarrais un "Off OSTR" avec des musiciens non professionnels et que je présentais des spectacles les mêmes soirs que l'OSTR dans le foyer de la salle J.-Antonio-Thompson en jouant plus fort, prétextant que les musiciens non professionnels ont aussi le droit de se faire entendre par la clientèle de l'OSTR?
Aurons-nous droit un jour à un "Off Fred Pellerin" pour les "conteux" amateurs? Un "Off Chambre de Commerce" pour les commerçants amateurs? Un "Off 375e de Trois-Rivières" pour les citoyens des autres villes du Québec? Un "Off Grand Prix de Trois-Rivières" pour les conducteurs d'autos tamponneuses amateurs?
N'est-il pas plus noble et brillant de créer nos propres affaires? N'y a-t-il pas eu dernièrement un Festival de Slam Poésie, brillamment créé et orchestré par un certain Sébastien Dulude, qui laissait un micro aux poètes de la relève? Ce fut un succès et pourtant aucun "parasitage" n'a été détecté! »
Somme toute, espérons que cette querelle ne viendra pas ternir cette nouvelle édition du FIPTR. Car le festival commence aujourd'hui!