Pour sa première production de la saison, le Théâtre des Gens de la Place a dépoussiéré une œuvre de Marcel Dubé: Les Beaux Dimanches. Un pièce qui fait beaucoup réfléchir sur l'évolution des mœurs depuis la fin des années 60, mais qui exige BEAUCOUP d'attention en raison de sa longueur. Il y a plus ou mois trois heures de dialogues. Dire que des coupures ont été faites dans le texte!
Voilà pourquoi, aussi talentueux étaient les comédiens (en particulier Chantal Rivard et Josée Bélanger), j'ai commencé à me tortiller sur mon siège après une heure et quart d'écoute. Pas facile de recevoir en pleine gueule la solitude et la souffrance d'autrui. Non pas facile. Heureusement que la mise en scène sobre et ingénieuse de Marc-André Dowd et la distribution impeccable nous aidaient à avaler la pilule, sans quoi j'aurais sans doute quitté à l'entracte.
Somme toute, on passe un bon moment. Mais un conseil: ne vous pointez pas à la représentation fatigués.
Les représentations se poursuivent les 19, 20, 25, 26 et 27 septembre à 20h, à la Maison de la culture de Trois-Rivières.
Photo crédit: Éric Gélinas