Je l'avoue, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce spectacle en l'honneur du 375e anniversaire de Trois-Rivières. On parlait d'une
création historique et poétique, dimensions qui étaient bien présentes,
entre autres grâce aux contributions inestimables de Guy Marchamps. Mais Tapiskwan Sipi dans son ensemble était beaucoup moins académique que ce à quoi on pouvait s'attendre.
Pour vous donner une idée, on avait en quelque sorte affaire à un méga show de Belle et Bum,
avec une multitude de musiciens virtuoses de tous acabits (rock,
folklorique, jazz, blues, musiques du monde, etc.), de nombreux
chanteurs et chanteuses de talent (dont Fabiola Toupin, Éric Denommée et Marilyn Berthiaume) et beaucoup, beaucoup de percussions. Il ne manquait que Normand Brathwaite!
Il
fallait voir et entendre l'incroyable métissage musical qui nous a été
offert, des mélodies autochtones au techno en passant par le chant choral, les cornemuses et les tams-tams africains! Ajoutez-y des danseurs, des projections vidéos (réalisées par David Leblanc) et des techniciens de son et lumière des plus doués, et vous obtenez un spectacle franchement impressionnant, malgré qu'il ait été conçu avec une fraction du budget du Phénix.
C'était tout de même une proposition audacieuse de Christian Laflamme et Charles Guillemette, notamment du fait que le répertoire était majoritairement composé de matériel original (qu'ont agrémenté des classiques telles que La Chasse-Galerie de Claude Dubois, La Manic de Georges Dor, Mon pays ce n'est pas un pays, c'est un job de Robert Charlebois et Le temps des vivants de Pauline Julien). J'ai néanmoins l'impression que la vaste foule qui était sur place a beaucoup apprécié.
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Paul McCartney n’est pas venu à Trois-Rivières pour le 375e, mais il y a quand même Sylvain Cossette