Malgré tous les essais et campagnes de sensibilisation, vous en êtes à votre énième résolution annuelle de cesser de fumer? Avant de vous classer dans les cas désespérés, tentez de le faire à deux. C'est ce que propose le Défi J'arrête, j'y gagne!. Afin de "mettre le tabac K.-O.", inscrivez-vous dès maintenant avec un parrain non fumeur ou encore avec votre copain de 5 à 7, qui souhaite lui aussi écraser. Dites-vous que si Jici Lauzon, porte-parole du Défi, a réussi à cesser de fumer, vous allez être capable vous aussi. Inscrivez-vous à l'adresse suivante: www.defitabac.ca. Le grand combat durera six semaines, soit du 15 février au 28 mars 2008.
Dernière cigarette?
Christophe Bergeron
MERCI DE FUMER
L’emphase accordée aux campagnes anti-tabac m’exaspère. Comme si la mort était nécessairement au rendez-vous, parce que quelqu’un grille une cigarette. L’attitude du gouvernement à l’égard du sujet, à qui la cigarette rapporte plus que les compagnies de tabac, cache selon moi une manigance de désinformation, où la population se sentant rassurée canalise tous les maux de la planète à ce petit bout de plante traité. Tant mieux ceux qui ne fument pas et qui sont bien ainsi, mais il faudrait aussi laisser respirer ceux qui fument avec le souci de respecter les autres. On mourra tous un jour de toute façon, de cette façon ou d’une autre.
Certes, mais personnellement, je préfère opter pour l’autre. Je n’ai pas vraiment envie de voir ma vie comme un jeu de roulette russe.
Ce n’est pas seulement une question de quantité de vie, mais aussi de qualité de vie : passer mon existence à moitié en forme parce que je m’intoxique, je ne trouve pas que ce soit un choix très alléchant.
J’ai cessé de fumer, il y aura de ça 6 ans le 21 février, grâce au fameux défi « J’arrête, J’y gagne », et j’en suis vraiment très fière. J’ai meilleure haleine, meilleur teint, meilleure odeur et dents plus blanches. Je dors mieux, je goûte mieux mes aliments et je ne me sens plus continuellement comme si j’importunais quelqu’un. Je ne tousse plus le matin et j’ai plus d’argent dans mon compte en banque. Quand je prends une pause, en hiver, je peux rester au chaud. Et je ne pollue plus l’environnement (un mégot prend 10 ans à se dégrader).
Il me semble que toutes ces raisons valent bien mieux que le vieil argument éculé comme quoi « il faut bien mourir de toute façon. »
J’ai trouvé ça très difficile, je l’admets (j’ai cessé à froid) mais je trouve que ça en vaut vraiment la peine, ne serait que pour la fierté d’avoir réussi cet exercice de contrôle et de volonté.
Ma précédente réponse s’intitulait « Il faut bien mourir un jour au l’autre ». Pour une raison x, le titre a été changé (erreur de manip ?) Ce qui fait que la 1re phrase n’a plus de sens.