Un nouveau mouvement social vient de voir le jour au Canada: Horizons sauvages. Fondé par la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) et Mountain Equipment Co-op (MEC), le mouvement vise à promouvoir la protection à grande échelle de nos étendues sauvages. Il faut dire qu'il a un argument béton pour convaincre la population de prendre part à la mobilisation: le Canada abrite un cinquième de ce qui reste des espaces naturels de la planète! Pire, moins de 10 % de ses terres et de 1 % de ses eaux sont protégés contre l'empiétement des activités industrielles. Alors le public est fortement invité à signer la déclaration en ligne d'Horizons sauvages au www.horizonssauvages.org, qui demande que le Canada protège au moins la moitié de ses étendues sauvages. On peut également, en échange d'un don au fonds Horizons sauvages, se procurer une paire de lacets verts dans les boutiques MEC (www.mec.ca).
Mobilisation pour la nature sauvage
Christophe Bergeron
L’initative est excellente en soi mais est-ce que nos dirigeants vont en tenir compte? Là est toute la question puisque Parcs Canada et Parcs Québec existent depuis à peu près vingt cinq ans et que durant les dernières années très peu de nouvelles aires protégées et encore moins de nouveaux parcs ont vu le jour. En fait, la volonté politique de sauvegarder les milieux naturels est à peu près inexistante. Actuellement, nos politiciens en sont plus à vouloir exploiter le pétrole. En outre, faut-il le dire, nous sommes face à deux gouvernements minoritaires qui ont une faible marge de manoeuvre face aux projets d’envergure qui pourraient éventuellement susciter la contreverse. Donc, le problème n’est pas tant la volonté citoyenne mais bel et bien nos gouvernements.
L’initative est excellente en soi mais est-ce que nos dirigeants vont en tenir compte? Là est toute la question puisque Parcs Canada et Parcs Québec existent depuis à peu près vingt cinq ans et que durant les dernières années très peu de nouvelles aires protégées et encore moins de nouveaux parcs ont vu le jour. En fait, la volonté politique de sauvegarder les milieux naturels est à peu près inexistante. Actuellement, nos politiciens en sont plus à vouloir exploiter le pétrole. En outre, faut-il le dire, nous sommes face à deux gouvernements minoritaires qui ont une faible marge de manoeuvre face aux projets d’envergure qui pourraient éventuellement susciter la contreverse. Donc, le problème n’est pas tant la volonté citoyenne mais bel et bien nos gouvernements.