Du 19 au 26 octobre, vous êtes invités à réfléchir à vos poubelles dans le cadre de la Semaine québécoise de réduction des déchets (SQRD). En vedette lors de cette semaine, l'approche 3R en matière de gestion des déchets: Réduction-Réutilisation-Recyclage/compostage. Parallèlement aux activités proposées pendant l'événement aura lieu le défi "Survivre sans emballage", à travers lequel des participants volontaires tenteront de n'utiliser aucun emballage à usage unique pendant toute la semaine. Vous êtes invités, vous aussi, à y participer. Pour savoir comment, visitez le http://www.sqrd.org ou le www.sansemballage.org.
Semaine québécoise de réduction des déchets (SQRD)
Christophe Bergeron
C’est en lisant votre article que j’ai appris que nous étions en pleine Semaine québécoise de réduction des déchets. Pourtant, je suis une citoyenneté très interpellée par la question et un volet de l’entreprise pour laquelle je travaille est l’implantation de la collecte sélective de déchets. Donc, dans un premier temps, j’aimerais déplorer le vide médiatique autour de cette semaine. Celle-ci témoigne peut-être d’une indifférence de la part du public qui me fait encore plus peur.
Je trouve irresponsable de la part d’une ville de l’importance de Montréal d’en n’être qu’à la collecte de matières recyclables alors que le volume important de ce qui est jeté dans nos ménages est avant tout les matières compostables. De plus, il ne faut pas prendre pour acquis la participation au recyclage non plus. Je pense que sans la mise en place de mesures coercitives, nous en serons au même point dans 10 ans. En fait, je me souviens très bien que l’importance des 3R est une notion qu’on me répétait déjà lorsque j’étais à la petite école (ce qui fait plus de 10 ans!). Ce même thème est repris dans le cadre de cette semaine québécoise de réduction des déchets en 2008. Si la réduction des déchets est un objectif sérieux à atteindre dans un futur proche et si le citoyen moyen n’en prend pas volontairement la responsabilité, je suis d’avis qu’il faut contraindre et sévir tel qu’il se fait déjà au Japon et en Europe. Pourquoi faut-il qu’en matière d’environnement, Montréal suive, mais n’innove pas?