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Harry Manx ou le pouvoir rassembleur du blues

Harry Manx : …
Photo: Larry Rochefort

Qu'on se le dise, Harry Manx a des fans à Québec, car ils étaient nombreux malgré la pluie intermittente à faire la valse des parapluies pour entendre le musicien hors pair qu'est cet Anglais d'origine qui a vécu une douzaine d'année en Inde avant de venir s'installer au Canada. Accompagné de Kevin Breit, avec qui il a signé In Good We Trust, son plus récent album, il a fait jaillir de sa merveilleuse et enivrante guitare citare à 20 cordes – instrument des plus intriguants ramené d'Inde qui s'appelle Mohan beena – un son unique, espèce de mélange de blues où l'Orient se pointe de temps en temps, pour donner une saveur arabisante-indienne à la cadence du blues.

Harry Manx : foule
Photo: Larry Rochefort

La pluie torrentielle est venue déranger à plusieurs reprises les festivaliers qui étaient bien préparés à l'averse et ne semblaient pas prêts à donner raison à dame nature. À un moment, la pluie tombait si drue que les techniciens sont venus couvrir les différents éléments de sonorisation sur scène, alors que les musiciens continuait de jouer, encouragés par les cris du public conquis. "Vous restez, nous restons aussi!", a dit Manx avant de continuer son spectacle.

Bref, un moment plus qu'agréable, mais à la fin, j'étais trempée malgré le parapluie et mon courage s'était envolé pour la suite avec Los Lobos. Une prochaine fois, peut-être!

Petit mot croqué sur le vif qui m'a fait bien rire :
"If you get the blues remember blues is not about feeling bad, it's about making other people feeling bad!"
– Harry Manx