BloguesPop Culture Québec

N’importe quand, Miss Mandell !

Ok, je dois bien l'avouer, je suis vendue. Ce que vous lirez ici est donc écrit sans aucune objectivité… Tant mieux !!

Eleni Mandell

J'ai découvert Eleni Mandell il y a 3 ou 4 ans de cela. Lors d'une soirée d'au revoir d'une de mes copines qui partait en voyage, une de nos amies lui a chanté une toune de Mandell avec un band. Le lendemain, j'allais m'acheter l'album Afternoon, que j'ai écouté à répétition pendant plusieurs mois.

Je ne me suis jamais lassée de cette voix tellement chaude et cassée en même temps, cette voix d'où surgit un vécu trouble (les histoires d'amour) et un idéal pur (hé oui, l'amour!). Y a-t-il une chanson de Mandell qui ne parle pas d'un garçon, d'un homme, d'un amour perdu, d'une aventure fabuleuse et sans lendemain ? Je ne crois pas non.

Lorsque je l'ai aperçue au bar le Sacrllège en après midi jeudi passé, où elle était venue donner une prestation et répondre aux questions de l'animateur de radio de CKRL, qui y diffuse une émission en direct pendant le festival, elle m'a semblé frêle comme un oiseau et très timide, mais en même temps, d'une assurance tranquille. Elle savait bien qu'une foule de fans l'attendrait à l'Impérial le soir même.

Le savait-elle? Les tables et chaises qui avaient été placées pour l'occasion (on a dû juger que la musique était trop smooth pour que le monde soit debout, ce qui m'a un peu déçue car elle a un répertoire quand même varié qui bouge pas mal par endroits) étaient toutes occupées, ou presque, et l'accueil était plus que chaleureux. Elle a remercié à plusieurs reprises la foule d'écouter et d'être là. Sinon, elle est peu barvarde, la Mandell! Elle s'est contentée d'enfiler ses chansons avec la voix qu'on lui connaît. Le band qui l'accompagnait (basse, guitare, drum) était particulièrement statique et discret, comme s'il ne voulait fait qui aurait porté ombrage à la star chanteuse.

Elle se tenait là, derrière son micro, avec sa mini-guitare. Immobile la plupart du temps, avec toute l'expression concentrée dans sa voix et son visage, car parfois elle y allait de mimiques ou d'une moue bien senties. Et parfois, elle levait un bras, exécutait des petits mouvements de bassin, des jeux de jambes, qui avait l'heur de plaire à la foule (certains visages de garçons la regardait extatiquement!) avant de revenir à son micro. Elle sait plaire, nul doute là-dessus, elle est intriguante, mystérieuse.

En résumé : un show qui a duré trop peu de temps (à peine 1h15, incluant le rappel de 2 tounes). Elle a sûrement fait plaisir à ses fans de la première heure (elle a quand même déjà 6 albums, la dame!) en interprétant des airs plus rock de ces premiers albums et a quand même interprété 5-6 chansons de son dernier et magique Miracle of Five. Elle a même fait très plaisir à la fan inconditionnelle que je suis en y allant de ma chanson préférée de son groupe The Grabs, "Let's say good bye again", donc l'album n'est disponible que via Internet et que je me suis procuré il y a quelques semaines. Du bonbon!