Elle arrive à grands pas, cette 10e édition du Festival de cinéma des 3 Amériques, et les cinéphiles de la capitale et au-delà l'attendent avec impatience. À première vue, ils ne risquent pas d'être déçus par la programmation concoctée pour une dernière fois par Fabrice Montal (qui quitte l'équipe du FC3A pour relever de nouveaux défis), appuyé par les nouveaux programmateurs Patrice Doré (Vidéo Centre-Ville) et Geneviève Allard.
Encore une fois cette année, les mordus du cinéma pourront voir du 25 au 29 mars des longs et courts métrages ainsi que des documentaires en provenance des quatre coins de l'Amérique, ainsi que des courts et longs métrages regroupés sous l'appellation "Mundo", en provenance majoritairement d'Europe, mais aussi d'autres pays tels l'Iran et la Turquie.
Beaucoup de nouveautés pour cette dixième édition; en plus du virage vert qu'a pris le festival (événement carbo-neutre, disparition de la programmation papier au profit d'un site internet plus complet), le festival offrira également un programme 3D, une première dans un festival au Québec, et même au Canada selon les organisateurs. Le FC3A est aussi allé chercher l'animateur Matthieu Dugal (qui a animé Méchant Contraste à Télé-Québec jusqu'à sa disparition) qui tiendra un blogue sur le site du festival.
C'est le long métrage Grande Ourse – La Clé des possibles du réalisateur Patrice Sauvé (La Vie, La Vie) qui ouvrira en primeur le FC3A. Scénarisé par Frédéric Ouellet, le film n'est pas un condensé de la série mais bien une toute nouvelle aventure imaginée autour des trois personnages principaux. Vous pouvez voir la bande annonce sur le site du festival; ça s'annonce très bien!
Un extrait de Sita Sings the Blues, de Nina Paley.
Les festivaliers seront également heureux d'apprendre que le FC3A projettera le nouveau film de Rodrigue Jean, Lost Song, qui vient conclure une trilogie amorcée avec Full Blast et Yellowknife. Parmi les coups de coeurs partagés par les programmateurs, notons Sita Sings the Blues de Nina Paley, un film d'animation à l'esthétique très baroque et colorée qui se présente comme une adaptation musicale du "Râmâyana", une légende indienne. Le film Lake Tahoe du mexicain Fernando Eimbcke semble d'ores et déjà s'inscrire comme un film à surveiller. Du côté des documentaires, The Man who crossed the Sahara de Korbett Matthews, s'attardant à la vie mystérieuse du réalisateur Frank Cole, s'annonce comme un incontournable.
Toutes les informations, ainsi que plusieurs bandes-annonces, se trouvent au www.fc3a.com.