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Tadou: l’heure des bilans

Je suis allée, j'ai vu, je suis revenue. Et j'ai vécu un Festival de la chanson extraordinaire, une édition record selon les organisateurs, qui a vu son achalandage augmenter de 20%. Pourtant, tout est si bien rodé grâce à l'implication de centaine de bénévoles, que rien n'y parut. Le kiosque qui vendait les articles divers des artistes présents au Festival a fermé en après-midi dimanche car tout avait été vendu! En plus, les profits vont à 100% aux artistes; de la bonne façon de faire de l'achat culturel local!

C'est maintenant l'heure du…….. bilan!

Mon top 3 :

1. Yann Perreau: On lui pardonnera (puisque ce n'est probablement pas de sa faute à LUI) d'avoir fait attendre le public dehors à minuit dépassé par une nuit humide et froide pendant 45 min, puisque le spectacle que Yann Perreau a offert était tout simplement le moment le plus fort du Festival, à mon sens. Du rock, de la poésie, un peu de trashitude, d'amour et de cris, Yann et ses musiciens savent comment donner le change. Un spectacle à surveiller qui devrait rouler pas mal cette année.

2. Mister Valaire + La Patère Rose: Je les mets ensemble, car deux musiciens de Mister Valaire complètent La Patère Rose, mené elle par Fanny Bloom, un petit peu irrévérencieuse, un peu fofolle, un peu gamine, à la voix éraillée. Les jeunes hommes fringants de Mister Valaire ont un petit bijou entre les mains; ce qu'ils font est unique, original, ça sonne en fou et ça fait danser sans bon sens! Le Café du Fjord a résonné sous leurs notes trois soirs de suite, chapeau les gars… et la fille!

3. Marie-Pierre Arthur: Il y a certainement eu du bouche à oreille, car le deuxième soir où elle s'est produit, le chapiteau était remplie à craquer. La musique de Marie-Pierre Arthur rejoint un public diversifié; des baby-bommers aux jeunes en passant par les mamans avec leurs enfants aux bras, son rock-pop aérien en aura certainement convaincu plus d'un de se procurer son premier effort. Un spectacle qui comble haut la main les attentes.

Mention spéciale: À Beast qu'on a déplacé le deuxième soir sous la tente de l'Auberge, le Café du Fjord étant décidément trop petit pour contenir la fougue de ce band et de leur fans.

Coup de coeur: D'aucuns les auront trouvé trop "bizarres", moi je les ai adorés. Victoria Tibblin et (vs) Odieu, c'était le choix hors-norme du Festival. Irrévérencieux, détraqués, entiers, ils font un mélange invraisemblable de piano survolté, porté par Odieu (quel étrange personnage!) et de rock-punk-trash-ballade, porté par Tibblin, qui porte à merveille son personnage érotico-trash sur scène. Une découverte; Tibblin a un album à son actif, que je ne tarderai pas à me procurer.

Déception: David Marin; j'aurais tellement aimé voir son spectacle extérieur à l'Anse à la Barque! Un horaire contradictoire aura eu raison de la plupart des gens qui avaient décidé de partir à pied via le sentier pour rejoindre la magnifique anse; les gens en kayak, eux, ont sûrement eu droit à un merveilleux spectacle…

À venir: images!