C'est une bien triste nouvelle que celle qui nous arrive aujourd'hui, celle de la disparition de la chanteuse Lhasa De Sela, le premier jour de l'année 2010, le 1er janvier. Cette voix unique aura succombé au cancer du sein qu'elle combattait depuis 21 mois. Elle avait 37 ans. Un communiqué officiel a été émis via son site web.
Lhasa De Sela aura eu le temps de nous offrir son troisième album, un éponyme, à l'automne 2009. L'américano-mexicaine s'était fait connaître avec son tout premier opus La Llorona (1997), qui s'est vendu au-delà du demi-million d'exemplaires à travers le monde. The Living Road avait suivi en 2003.
Je ne suis sûrement pas la seule qui sent, ce soir, l'immense tristesse que l'absence de Lhasa laissera au coeur de ceux qui avaient suivi sa voix. Voici quelques mots d'un de ses amis de longue date publiés dans le communiqué officiel:
"We have always heard something ancestral coming through her. She has always spoken for the threshold between the worlds, outside of time.
She has always sung of human tragedy and triumph, estrangement and seeking with a Withness's wisdom. She has placed her life at the feet of the Unseen."
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Bonne marche, Lhasa. –
L’obscurité du 1er janvier 2010 s’est refermée, soudainement, sur Lhasa, « en toute intériorité« , pour mieux la protéger de son linceul éternel. Paix à Lhasa et que sa musique nous hante chaque jour de notre vie. Condoléances à sa famille.
Je regrette d’avoir manqué son spectacle. Je ne savais pas qu »elle était malade.
Je suis très attristée par cette perte d’une artiste des plus sensuelle, des plus mouvantes que le Québec a connu. Je joue ses albums depuis et je vais définitivement acheter son 3e. Je n’ai pas eu l’opportunité de la rencontrer personnellement mais j’ai des occasions de l’écouter en salle. Ses spectacles intimes nous a rempli d’une chaleur interne et paisible; vraiment zen. Par l’écoute de ses albums ou aller voir ses vidéos sur youtube et vous serez témoin d’une fabuleuse artiste. Quelle tristesse pour les femmes et pour l’humanité.