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Lulu femme nue: la bande-annonce

luluTiens…

Dans le registre « film à surveiller » pour les amateurs de BD…

Il y a le film Lulu femme nue, adapté de la superbe bande dessinée d’Étienne Davodeau, qui s’en vient prochainement sur grand écran. Un tournage annoncé (et amorcé) au fil de 2012, qui a déjà commencé sa route vers une sortie (française) fin janvier.

L’album explore cette grande thématique des choix, ceux qu’on fait au fil de notre vie, ceux qui forgent ce que nous (et notre existence) devenons au fil des années, ceux qu’on fait parfois inconsciemment… et qu’on en vient, parfois, à regretter…

À 40 ans, après une énième entrevue d’embauche ratée, Lulu décide de prendre une pause… une pause de sa vie. De laisser derrière elle ses enfants, son mari. Quelques temps. Un arrêt qui s’allonge, au fil des jours, des semaines… Un moment que ses proches tenteront, au fil de rencontres, de discussions, d’échanges et de témoignages, de recomposer question de savoir ce que Lulu a vécu, exploré… Question de découvrir cette « nouvelle vie » de quelques semaines, ses conséquences, ses enjeux, ses joies et ses peines.

Dans la BD, Étienne Davodeau nous invitait à la rencontre d’une femme ordinaire, submergée, immergée ou écrasée par son quotidien (c’est selon votre interprétation), qui devient un peu malgré elle l’héroïne de ce récit en deux tomes (édité chez Futuropolis). Superbement rythmée et dessinée, l’œuvre en avait séduit plus d’un lors de sa sortie il y a 6 ans.

Et donc, maintenant, on se dirige vers le film. Le Pacte a commencé, d’ailleurs, à diffuser sur les réseaux la bande-annonce de la version cinéma du récit, réalisé par Solveig Anspach (Hauts les cœurs!), avec Karin Viard dans le rôle-titre.

Je ne sais pas pour vous, mais, de mon côté, je suis bien curieux de voir la résultante de cette adaptation écrite par Anspach et Jean-Luc Gaget. Un peu à l’image de la bande-annonce de Quai d’Orsay relayé il y a de ça quelques semaines, je dois dire que l’esprit général qui ressort de celle de Lulu femme nue inspire aussi une certaine confiance, un certain espoir (de ce qu’on peut en dire avec deux minutes de visionnement, évidemment). Reste à voir si l’ambiance créée sur papier par Davodeau, la force de sa narration et des questionnements qui y sont liés, réussira à transparaître à l’écran.

Allez… On met ça dans notre filière « dossiers à suivre »…