J’ai eu le plaisir, lors du dernier Festival de la BD francophone de Québec, de rencontrer le dessinateur, l’illustrateur, de la série Thorgal, Grzegorz Rosinski.
Une occasion d’échanger avec lui, tout particulièrement sur son travail d’illustration, justement. Sur sa volonté d’expérimenter avec les manières de faire, qui a fait que l’univers visuel de la série s’est transformé, au fil des années. Avec un album à chaque deux ans (dans la série mère Thorgal, les séries parallèles Louve, Kriss de Valnor et La Jeunesse de Thorgal venant combler les vides), Rosinski se donne le temps de faire les choses à sa façon.
Sans crayonné, il se lance sur la toile, appliquant directement la couleur. Son médium de prédilection? La peinture, envisageant chaque planche, chaque case, comme une toile en devenir. Dans son atelier : deux chevalets, sachant que deux planches se retrouveront côte à côte, il choisit de les travailler en parallèle, de garder l’une en tête et au regard lorsqu’il peinture l’autre.
Bref : rencontre donc avec un auteur incontournable de la scène BD, petit échange d’environ 18 minutes en sa compagnie avec, en trame de fond, le bruit ambiant du Festival et du Salon international du livre de Québec…
Chanceux…