Dernière rencontre en lien avec l’édition 2014 du Festival de la bande dessinée francophone de Québec que je vous propose sur ce blogue : Boulet.
On l’a vu à la barre de la série jeunesse Raghnarok. Ou encore au dessin de l’un des épisodes de la populaire série Donjon de Joan Sfarr et Lewis Trondheim. Ainsi qu’à la scénarisation de La Page blanche, dessinée par Pénélope Bagieu. Entre autres titres, évidemment. Reste que c’est son blogue (www.bouletcorp.com) et les Notes qui en sont extraites qui, peut-être, l’auront le plus fait connaître du grand public.
En moyenne, par jour, c’est quelque 50 000 clics qui sont générés sur son blogue BD, en langue anglaise ou en langue française. Rien de moins. Il faut dire que, débuté en 2004, aux débuts de la vague de ces « blogues BD autobiographique », Bouletcorp fait figure, aujourd’hui, d’incontournable du genre. Terrain de récits et d’anecdotes, certes. Mais aussi, terrain d’expérimentation, entre l’absurde et le poétique.
C’est justement autour de ce médium, et de la façon dont il choisit au fil des années de l’exploiter que s’anime la rencontre que j’ai eu l’occasion de faire avec Boulet. Quel regard porter sur le médium « blogue », sur son évolution, sur l’omniprésence du contenu autobiographique qu’on y trouve? Quelles perspectives l’outil ouvre-t-il pour la diffusion, en amont, en aval ou en parallèle de l’édition? Regard donc sur le médium, mais aussi, regard sur son contenu : du plaisir de l’expérimentation à l’impact d’une formation en Beaux-Arts dans la création BD, en passant par sa volonté au scénario de détourner les archétypes, ou par sa façon d’aborder et de structurer récits et micro-récits. Entre autres sujets, évidemment!
Bref, un 45 minutes bien rempli, que vous pouvez écouter ici :
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