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La Shop à bulles déménage à la Maison de la littérature!

12143134_715213221913793_2660531773923015914_nJe ne vous apprends rien : la Maison de la littérature a été inaugurée en cours de semaine dernière. Un lieu magnifique, que vous avez eu l’occasion de découvrir au fil du parcours Volatil ou dans les journées portes-ouvertes le week-end dernier, ou – je l’espère – que vous prendrez le temps de parcourir prochainement.

Outre le volet bibliothèque et spectacle, un groupe d’auteurs BD a également aménagé dans la Maison, question d’y poursuivre leurs activités de production : la Shop à bulles.

Les auteurs Djief (Broadway), Mikaël (Promise), Paul Bordeleau (Faüne) et Richard Vallerand (Le vol TS-236) ont donc quitté leur local du quartier Saint-Jean-Baptiste pour installer leurs pénates dans un nouvel atelier, au deuxième étage de l’institution.

« C’est une super belle reconnaissance pour la bande dessinée et pour notre groupe de pouvoir être installé au sein de la Maison de la littérature et d’avoir notre atelier-là et, espérons-le, pour longtemps! », indique Djief.

Lui et ses collègues ont répondu à un appel d’offres, lancé mi-2015 par l’équipe de la Maison, qui souhaitait avoir en ses murs un atelier d’artiste consacré à la bande dessinée. En plus de manifester leur intérêt et de présenter leurs activités professionnelles, la proposition des artistes devait également intégrer plusieurs activités d’animation, à l’attention du milieu littéraire ou du grand public. « Et notre proposition a été retenue! », lance l’auteur.

Un atelier déjà bien établi

Il faut dire que, dans la Capitale, la Shop à bulles avait déjà trouvé sa place – sollicitations pour des présentations scolaires, visites d’auteurs étrangers (dont certains, comme le belge Jean-Luc Cornette, s’y sont carrément installés pour quelques mois de résidence de création), en plus de la production, fort estimée, des auteurs eux-mêmes.

Le déplacement à la Maison de la littérature permettra-t-il à l’équipe d’élargir un peu plus avant leur rayonnement? « C’est ce qu’on espère : avoir un rayonnement local un peu plus grand, que la population puisse nous connaitre en tant qu’auteurs – nous sommes quatre et chacun a ses projets, ses dossiers à réaliser. »

Le programme d’animation qui sera proposé inclura un club de lecture BD, en formule « café-croissant » quatre dimanches par année, des classes de maitre à l’attention d’auteurs de la relève et des ateliers pour jeune public.

« On va préparer également un concert dessiné, mais je ne peut pas en dire plus pour le moment, il n’y a pas eu d’annonce officielle! », ajoute Djief.

Travail en atelier

Reste que, malgré tout, le cœur de leurs activités sera – évidemment – la poursuite de leur production personnelle, à l’image de leur dynamique de travail dans leur ancien local. « C’est l’idée d’être plusieurs professionnels ensemble, d’avoir des regards extérieurs ou de pouvoir échanger sur les scénarios qu’on prépare, les histoires qu’on dessine. »

Les dernières semaines ont été consacré à faire – puis défaire – des boites. À s’approprier l’espace, dans lequel les quatre auteurs sont, par ailleurs, déjà bien installés.

« C’est un peu terra incognita devant nous. On ne sait pas comment ça va se passer à long terme au sein de la Maison de la littérature. C’est ce qui fait d’ailleurs la beauté de la chose : tout est possible! »