Après Guy Delisle, Mathieu Sapin et Lewis Trondheim, c’était au tour de Pascal Rabaté (Les Petits ruisseaux, Fenêtres sur rue, et bien d’autres titres) d’être de passage à Québec l’été dernier, à l’invitation du Festival de la BD francophone de Québec, dans le cadre de ses résidences estivales.
Une occasion pour l’auteur de poursuivre, ici, ses projets, d’en développer de nouveaux, et d’aller à la rencontre du milieu québécois de la bande dessinée.
Évidemment, j’ai profité de l’occasion pour échanger un moment avec lui, autour de son travail et, d’une certaine façon, de cette « volonté » qu’on retrouve, d’album en album, d’œuvre en œuvre, d’expérimenter, de tenter de nouvelles approches, de nouvelles manières de raconter – tant par la couleur, par la structure, voire même par le médium, puisque Pascal Rabaté fait partie de ces bédéistes qui sont passé de la planche à la caméra, du 9e art vers le 7e. Regard donc, vers ces aller et retour entre BD et cinéma, et sur ce qui distingue particulièrement l’approche narrative entre l’un et l’autre, de cette « ligne droite » qu’est la narration cinéma, vers ce vas-et-viens que permet la BD, le lecteur pouvant imposer à l’ouvrage son rythme de lecture – ou de relecture!
Bref, une rencontre riche en réflexions, d’environ 50 minutes, que je vous relaie ici :