BloguesLa vie en BD

Premier LaB Dessiné: quand la BD s’amuse autour des langages cinématographiques

affichette_labdessineCe vendredi, la Maison de la littérature offre un nouveau terrain de jeu à l’équipe de Parenthèses 9 avec une série d’expérimentations ludiques : le « LaB Dessiné ».

Au fil des dernières années, c’est la Ligue québécoise d’impro BD (LiQIBD) qui bien souvent servit de moteur, d’amorce, de bougie d’allumage, autour de différents projets proposés par Parenthèses 9.

D’une contrainte à l’autre, les joueurs – dessinateurs ou improvisateurs – de la ligue nous ont en effet donné le goût de pousser plus loin l’exploration, d’aller voir plus avant les possibles liés à tel contexte ou tel alliage. Et c’est dans cet esprit que le « LaB Dessiné » a été mis en place : pour essayer, pour explorer, pour découvrir. Question d’offrir aux créateurs un contexte d’improvisation, sans filet et devant public, au fil duquel différentes idées – bien souvent spontanées – seront développées, testées, expérimentées.

Premier élément du LaB Dessiné? La contrainte.

Pour le premier rendez-vous – le vendredi 6 novembre prochain, dès 20h – c’est l’univers du cinéma, du court-métrage, qui a été choisi.

La caméra, mouvante plutôt que fixe, servira de filtre pour le développement de courtes séquences narratives qui seront inventées et exécutées en direct. L’œil de la caméra saisira tout – ou presque, des préparatifs et du travail de dessin en amont de la séquence, jusqu’à sa réalisation. D’un dessin choral à la réalisation d’un plan-séquence dessiné, d’explorations autour des champs et contrechamps à celle autour des différentes approches visuelles liées au langage du cinéma, la liste des éléments « à explorer » est vaste.

Reste à voir ce que l’équipe livrera et, cela, seul le temps nous le dira!

Pour ce premier laboratoire public improvisé, ce sont les dessinateurs Francis Desharnais, Val Mo et Richard Vallerand qui ont accepté de se prêter au jeu, avec le soutien de Frédéric Brunet et Nicolas Jobin pour le développement des ambiances et des musiques – elles aussi improvisées. Et, pour l’occasion, c’est le réalisateur François Mercier qui prête son œil – et sa caméra – le temps d’une soirée. J’aurai le plaisir de les accompagner également à la mise en oeuvre de cette soirée spontanée.

Le détail est sur la page Web de la Maison de la littérature.