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Dryade : l’univers érotique de Stéphanie Leduc

8046522_origJ’ai eu l’occasion d’échanger, récemment, avec l’auteure BD Stéphanie Leduc.

Je la connaissait un peu plus pour sa série jeunesse Titi Krapouti, ou encore pour son univers d’heroic-fantasy dans Terre sans dieux. La discussion ne visait pas à explorer l’un ou l’autre de ces titres, mais plutôt son troisième monde littéraire : Dryade, une bande dessinée érotique qu’elle a publiée de façon indépendante il y a déjà quelques temps.

Un trait à plusieurs facettes – il y a quand même loin entre le trait de Titi Krapouti et celui de Dryade pour cet auteur qui, comme le dit sa note biographique « écrit pour toute la famille… mais pas dans le même livre ».

Bref – la bande dessinée érotique.

Un genre relativement peu (voire pas) exploité en terre québécoise, qui demeure pourtant faste du côté européen ou asiatique.

Un genre qu’elle a découvert au fil d’un voyage en Hollande. Ce fût un presque « coup de foudre » – une curiosité, une volonté de l’explorer plus avant. Elle a d’abord lu moult ouvrages du genre, question de se construire des références. Puis s’est attaqué à son univers, qu’elle a choisi d’ancrer dans la science-fiction, en continuité avec le monde qu’elle a inventé dans Terre sans dieux. Un monde post-apocalyptique, peuplé d’humains, de mutants et d’êtres-arbres.

Un récit érotique, certes, mais aussi un récit tout court, volonté, de sa part, que les scènes plus sensuelles soient motivées par l’histoire, et servent l’histoire, plutôt que d’être là, tout simplement. Entre moments plus sombres ou violents, et moments plus tendres et paisibles. Entre protecteurs et bêtes, entre assaut et séduction, sans esprit de censure.

Aujourd’hui, autour de l’univers de Dryade, un second tome est en chantier. Mais l’univers imaginé par Stéphanie Leduc ne se décline pas que sur les planches – une figurine mise en marché il y a quelques temps, un court-métrage, également, en cours de réalisation – histoire parallèle aux séquences déjà proposées sur les pages.

Question d’en savoir un peu plus sur tout ça, j’ai saisi l’opportunité de discuter un brin avec l’auteure – petit échange d’une quinzaine de minutes ici :