Troisième échange réalisé lors du 29e Festival de la BD francophone de Québec : un regard vers une adaptation à succès d’une série à succès, La Quête d’Ewilan, en compagnie de son scénariste Lylian.
Une occasion de plonger dans le défi que pouvait représenter l’adaptation d’abord en six BD, maintenant en sept albums, de l’ouvrage de Pierre Bottero, tant du point de vue littéraire de la chose, qu’en ce qui concerne la réception attendue ou espérées des nombreux fans de la série – après tout, les ventes de La Quête d’Ewilan son nombreux, avec deux millions d’exemplaires vendus.
Comment aborde-t-on, donc, ce défi d’adaptation? Comment envisage-t-on – aux côtés de la dessinatrice Laurence Baldetti – la mise en image de cet univers? De quelle manière s’attaque-t-on à ces « petites trahisons » qui sont nécessaires pour faire passer une œuvre d’un médium à un autre?
Tout ça, avec, en filigrane, la volonté des auteurs de l’adaptation BD de ne pas nécessairement se contenter d’une adaptation sage. Il s’agit, pour eux, d’explorer les possibilités narratives qui sont permises dans le contexte de cette transposition. Voire même de se permettre un album presque conceptuel en cours de chemin – un tome dont l’entièreté de l’action se déroule sur 24 heures.
J’ai eu l’occasion d’explorer ces éléments en compagnie du scénariste Lylian, et, ainsi, de porter un regard sur le making-of de La Quête d’Ewilan, version BD.
Voici l’échange d’une quinzaine de minutes :