Dernière rencontre effectuée dans le cadre du 29e Festival de la BD francophone de Québec : Romain Renard, autour de son travail sur l’univers (et la série) Melville.
Ça me paraissait plutôt incontournable d’en parler, en fait.
Certes, pour la richesse de la série BD. Son travail sur les ambiances. La force de son trait, de ses couleurs, autant que de sa narration. En BD, Melvile, c’est une série d’histoires. Trois, en fait, qui se déroulent en parallèle. Des histoires qui se croisent, qui évoluent en parallèle, qui se partage quelques éléments thématiques et quelques instantanés. Des histoires de passages, de moments charnières et déterminants.
Mais, Melville va au-delà de la BD.
C’est un univers transmédia.
Melvile, c’est aussi une application mobile imaginée à l’image d’un Google Street View, où l’on peut découvrir la ville de Melvile et son histoire. Au fil des pérégrinations sur la carte, le lecteur est invité à découvrir 32 nouvelles, toujours tirées de ce petit univers. Et le lecteur est convié, également, à se faire auteur, à « acheter » une maison – à lui – dans la ville, au simple prix d’une bonne histoire.
En plus, Melvile, c’est aussi une trame sonore, c’est aussi une série de concerts rock…
Bref : Melvile, c’est beaucoup de chose à la fois et, surtout, c’est quelque chose de neuf.
J’ai pris, ainsi, une trentaine de minutes pour échanger avec Romain Renard. Sur son univers et sa création. Sur l’aspect transmédia qui était, dès le départ, la condition de réalisation de Melvile. Et sur son travail sur les planches. Bref, regard global sur Melvile et son auteur :