Pour une deuxième année, un auteur BD originaire de Belgique est de passage, pour une résidence de création, dans la Ville de Québec.
Après Jean-Luc Cornette l’an dernier, c’est au tour de Alcante cette année – avec une présence dans la région qui s’entend du début avril jusqu’au début juin 2016.
Qui est Alcante? On le connaît pour diverses séries – de ReMind à Pandora Box, de Rani à Ars Magna, en passant par Jérôme Brice ou encore les adaptations BD de deux populaires séries québécoises pour jeune public, La Vie compliquée de Léa Olivier et L’Incroyabe histoire de Benoit-Olivier. Cela, en plus de multiples albums en one-shot – dont le quatrième tome de XIII Mystery, consacré au Colonel Amos. Des univers assez variés, donc, du thriller au récit historique ou à la BD jeunesse.
Évidemment, pour moi, c’était une occasion d’échanger avec lui à la fois sur son parcours et son métier. D’auteurs BD à « temps partiel » (Alcante est économiste de formation) à créateur à temps plein, qui a réussi à faire de sa passion son métier. De débuts avec de courtes histoires pensées pour le magazine Spirou, vers un premier pitch d’une série de huit (oui, huit) albums pour Dupuis. D’un appel de Jean Van Hamme, dans la suite de la réalisation de ladite série, qui l’a mené à une collaboration suivie avec le légendaire scénariste – occupant un rôle de mentor au fil de certains moments clés de la carrière de ce scénariste autodidacte. Cela, jusqu’aux défis liés à l’adaptation en albums de romans jeunesse de quelque 350 pages, où le ressenti doit se transformer en action.
Bref – un survol assez large, d’environ 30 minutes, que je vous propose ici – avec mention au passage que, si vous souhaitez poursuivre les échanges ou approfondir sa démarche, vous pouvez aller à sa rencontre lors d’une classe de maître organisée par le Festival de la BD francophone de Québec le mercredi 18 en soirée (sur inscription seulement, à [email protected]) ou encore lors d’un 5 à 7 chapeauté par la délégation Wallonie-Bruxelle le mercredi 1er juin au Pub Saint-Alexandre.
D’ici là, pour ma petite entrevue, c’est ici :