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Bédéis Causa 2017 : les finalistes

mosaiquePour une 30e année consécutive, le Festival de la BD francophone de Québec remettra ses prix Bédéis Causa le vendredi 7 avril 19h, dans le cadre de son édition annuelle (et anniversaire!).

L’objectif? « Souligner ce qui se fait de mieux en matière de bande dessinée, particulièrement celle créée par les auteurs d’ici ».

Petit survol des finalistes.

D’abord, côté Grand prix de la Ville de Québec, remis au meilleur album de langue française publié au Québec par des auteurs canadiens :

  • Les Premiers aviateurs, de Francis Desharnais et Alexandre Fontaine-Rousseau (Pow Pow)
  • Le Retour de l’Iroquois, de Louis Rémillard (TRIP)
  • La Femme aux cartes postales, de Jean-Paul Eid et Claude Paiement (La Pastèque)
  • Nunavik, de Michel Hellman (Pow Pow)
  • Louis parmi les spectres, de Fanny Britt et Isabelle Arsenault (La Pastèque)

Ensuite, le prix Réal-Fillion, remis, lui, à un auteur canadien, scénariste ou dessinateur, qui s’est le plus illustré avec son premier album francophone professionnel :

  • Ramures, de Bellebrute (Bayard)
  • Les Trois carrés de chocolat, de Mélodie Vachon-Boucher (Mécanique générale)
  • Le Bouddha brisé, chapitre 1, de Esbé (BerBer 13-13)

Pour sa part, le prix Albéric-Bourgeois est reconnaît le meilleur album de langue française publié à l’étranger par un auteur canadien, dessinateur ou scénariste :

  • S’enfuir, de Guy Delisle (Dargaud)
  • Les 9 derniers mois de ta vie de petit con, de Cookie Kalkair (Les Arènes)
  • Café Zombo (Mickey Mouse vu par…), de Régis Loisel (Glénat)

Le jury, formé de chroniqueurs BD et libraires spécialisés a aussi été amené à souligner quelques « coups de cœur » du côté d’auteurs hors-Québec, dans le cadre de publications francophones.

Pour le prix Maurice-Petitdidier, reconnaissant l’excellence d’un album francophone d’un auteur non-canadien :

  • Les Brumes de Sapa, de Lolita Séchan (Delcourt)
  • L’Été Diabolik, de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse (Dargaud)
  • L’Homme qui tua Lucky Luke, de Mathieu Bonhomme (Dargaud)

Enfin, le prix Traduction, lui, souligne la qualité d’un album publié en français, issu d’une traduction :

  • La Loterie, de Shierley Jackson et Miles Hyman (Casterman)
  • Police lunaire, de Tom Gauld (Alto)
  • Démon, tome 1, de Jason Shinga (Cambourakis)

À noter, lors de la cérémonie, l’organisation du Festival remettra également le prix Albert-Chartier, décerné à chaque année en hommage à un individu ou organisme ayant marqué le monde de la bande dessinée francophone au Québec.

De plus, le Festival décernera pour une deuxième année le prix Jacques-Hurtubise, visant à favoriser la nouvelle création et les auteurs émergents au Québec.

Pour plus d’informations : www.fbdfq.com.