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Les récipiendaires des Prix Bédélys 2017

C’est samedi dernier, 20 mai, que les récipiendaires des 18e Prix Bédélys. chapeautés par l’organisme Promo 9e Art, ont été annoncés, lors d’une soirée de gala qui avait lieu à l’ECTO, à Montréal.

C’est Michel Hellman qui a obtenu le Bédélys Québec, pour son Nunavik, publié chez Pow Pow. Un album récompensé notamment pour son récit « très humain, sur la désillusion », dessiné dans un « style jeté, grouillant et généreux » dans lequel l’auteur décrit « un univers où l’émerveillement est souvent accompagné d’un versant plus sombre ».

Pour le Bédélys Monde, c’est Stupor Mundi, de Néjib (chez Gallimard) qui a obtenu la faveur du public. Pour expliquer son choix, le jury parlait d’une « intrigue médiévale captivante et sans temps mort, efficacement servie par un dessin fluide et dépouillée, près de l’esquisse ».

Le Bédélys Indépendant a été remis à Skip Jensen, pour son ouvrage Un client habituel, publié chez TRIP. Un album qui raconte la vie de Joel Rifkin, assassin et psychopathe – « avec une approche graphique s’inscrivant entre l’art naïf et l’art brut, Skip Jensen convie le lecteur à une descente clinique et troublante dans les profondeurs de l’âme humaine », explique le jury.

D’ailleurs, ceux-ci ont également décidé d’ajouter un prix spécial, dans la catégorie « Indépendant » afin de reconnaître le travail de Jordanne Maynard sur Joey Pyro : la face collée sur l’asphalte. « Le jury a été séduit par l’énergie de cette vraie-fausse biographie de la trajectoire pleine de bruit et de fureur d’un chanteur punk sans compromis », explique-t-on.

Enfin, pour le Bédélys Jeunesse, c’est Fantômes de Raina Telgemeieir, publié chez Scholastic, qui a été choisi. Une nouveauté de l’auteur qui a surpris le jury jeunesse « par la légèreté avec laquelle elle réussit à aborder des sujets sérieux comme la maladie et le deuil » autant que par « l’originalité de son récit ».

L’ensemble des commentaires du jury peut être trouvé sur promo9eart.org.