Au Métropolitain, la soirée comporte deux périodes de pointe. Celle du cinq à sept, courue par tous les amateurs de sushis, et celle d’après vingt heures où, parmi les habitués, se retrouve un peu tout le monde, «sushiphiles», curieux, timorés, etc. Je range parmi ces derniers l’une des deux dames attablées à deux pas de moi. Sympa cette façon qu’elle a de se «résigner», dirait-on. Pour une première fois, elle a choisi des crevettes, qu’elle examine longuement avant d’y croquer, encouragée d’un sourire et de quelques mots par mon invitée. Le cinq à sept s’achève et la salle accueille déjà les premiers clients de la seconde vague. Nous trinquons pour la deuxième fois, ma Tsingtao contre le saké brûlant de mon invitée. Depuis notre arrivée, le personnel n’a pas cessé de se démener, distribuant ici et là sushis, sashimis, salades, sorbets au thé vert, bières. D’une gentillesse irréprochable. Ce qui n’empêche pas quelques petits ratés du service en ce qui concerne mon invitée et moi. J’ai choisi l’une des tables d’hôte, soit l’«Orient Express». À peine m’a-t-on servi mes quatre sashimis, après la soupe du jour au poulet et nouilles, qu’on dispose devant mon invitée les trois entrées qu’elle a commandées pour se composer un souper. En d’autres termes, ses gyosas refroidiront pendant qu’elle mangera ses rouleaux japonais et son maki tempura _ savoureux, il faut le dire. Puis, un peu plus tard, elle me regardera faire quand je prendrai en charge mon grand plateau de victuailles. À vrai dire, pour maintenir l’illusion que nous mangeons ensemble, je fais semblant de ne pas remarquer ses baguettes qui se faufilent jusqu’à mon territoire: morceaux de poulet teriyaki, salade, riz blanc, crevettes et pétoncles sautés aux légumes. J’ai presque terminé quand la serveuse vient m’avouer qu’elle a oublié ma seconde bière… Je lui pardonne un peu, car la nourriture est irréprochable. Quelque temps après, la soirée s’achève sur des notes de thé vert et de café allongé.
Restaurant Métropolitain
Eddie Sushi bar
1188, avenue Cartier
Québec (Québec)
Tél.: (418) 649-1096
Tables d’hôte: 15 à 25 $
Souper pour deux (incluant taxes et boissons): 57,17 $
Marie-Denise sera de la fête
Marie-Denise Pelletier accueillera l’an 2000 avec vous au Château Bonne Entente. L’hôtel champêtre en profitera d’ailleurs pour fêter son cinquantenaire! Il va sans dire que l’hôtel champêtre a prévu pour l’occasion un programme d’activités exceptionnel proposé selon trois forfaits. On ne peut que les résumer ici. Il y a d’abord celui du 31 décembre: cocktail au champagne, repas gastronomique, vins millésimés, spectacles de Marie-Denise Pelletier et de Chantale Blanchais, plus une fin de soirée dansante avec orchestre: 970 $ pour deux personnes. La deuxième formule comprend deux nuits en occupation double (du 31 décembre au 2 janvier), le réveillon de la St-Sylvestre, le souper du jour de l’An et le brunch du dimanche 2 janvier: 1250 $ pour deux. À ceux qui veulent se la couler douce plus longtemps, on propose trois nuits en occupation double, à partir du 30 janvier, les petits déjeuners du vendredi et du samedi, le réveillon de la St-Sylvestre, le souper du jour de l’An et le brunch du 2 janvier: 1500 $ pour deux.
Renseignements et réservations:
Château Bonne Entente: (418) 653-5221