Restos / Bars

Apsara : Hors service

Chez Apsara, la soupe aux crevettes, nouilles et fèves germées est bonne et les rouleaux sont légers, bons et pas du tout gras. Quant aux minis «Lat de Sangker», ils comportent vraiment des crevettes…

Dans un «MacMachinChouette», on entre et on file passer notre commande au comptoir. Dans un établissement qui s’appelle «restaurant», on s’attend à un minimum d’accueil. Non pas le tapis rouge, mais au moins un visage (et, accidentellement, un sourire). Hélas, ce midi, pour nous recevoir, il n’y avait qu’un mur tapissé de documents honorifiques vantant les mérites de cette table et, tout près, un superbe comptoir vitré plein à craquer de bibelots et de jolies théières. Nous poireautons là un petit moment, mon amie et moi. Au fond du couloir, droit devant, un homme debout discute passionnément avec un client qui s’apprête à manger. Il nous a vus, mais cela ne semble pas avoir d’importance. Lasse d’attendre, mon invitée s’avance; je la suis. Nous nous débarrassons de nos manteaux et c’est alors que le monsieur daigne s’intéresser à nous. Tiens! C’est lui le serveur, qui l’eût cru?… Il nous conduit à une table et dépose devant moi le menu du midi. Un seul exemplaire! Pour deux personnes! Cela ne s’est jamais vu, même pas dans un casse-croûte! Il a fallu le rappeler et lui en demander un deuxième. Pas l’air content, le bonhomme! Quand j’ai poussé l’outrecuidance jusqu’à vouloir consulter la carte du soir, je ne l’ai plus revu – mais nous l’avons entendu reprendre sa conversation interrompue avec «son» client et parler, entre autres, d’une certaine maison en banlieue – du côté de Portneuf, je crois. Une serveuse s’est amenée – un peu plus avenante et moins pressée. J’ai reformulé ma demande. Elle y a souscrit sans hésiter, répondu à nos questions et honoré notre première commande – une bière et un thé au jasmin. La musique, discrète, nous plaît bien. Le décor est superbe avec ses grandes photos d’Angkor éclairées en transparence par la lumière du jour, ses statuettes, ses plantes vertes et sa gigantesque bouteille de champagne campée devant un miroir clamant «Année du Lapin». Pourtant, nous avons hâte de manger et de… lever l’ancre (pour parler poliment). Optant pour le menu du jour, nous commençons par unesoupe aux crevettes, nouilles et fèves germées. Bonne. Nous avons également pris, à la carte, des rouleaux différents. «Je préfère les miens», dit ma compagne après avoir comparé. Et je lui réponds: «Moi aussi… je préfère les tiens.» Ils sont tout de même légers, bons et pas du tout gras. Mais aucun doute n’est possible: ses minis «Lat de Sangker» comportent vraiment des crevettes; quant à mon «Chai Yor», on y prend davantage le goût des légumes que celui du porc. La suite, copieuse à souhait, est constituée d’un «nid du jardin», dont j’apprécie surtout les crevettes et les légumes sur leur nid de nouilles frites. Encore une fois, l’assiette qui fait pendant à la mienne s’avère plus agréable: du riz, des légumes et une brochette de poulet pas trop relevée. Un peu plus tard, tandis que ma compagne découvre les joies saines d’un beignet à l’ananas fort réussi, je termine tranquillement ma bière en souhaitant ne garder en mémoire que les bons moments de la table.
Restaurant Apsara
71, rue d’Auteuil
Québec (Québec)
Tél.: (418) 694-0232
Menu du midi 8,95 $
Dîner pour deux (incluant taxes et boisson): 28,36 $

Le goût de la Californie
Depuis la mi-janvier, le Château Bonne Entente propose à ses clients «Le goût de la Californie». Ce nouveau festival se poursuit jusqu’au 16 février, copieusement arrosé de Sauvignon, Chardonnay, Cabernet Sauvignon et Zinfandel du vignoble Turning Leaf (maison Ernest et Julio Gallo). Le chef Gaston Couillard et le directeur de la restauration Alain Rabault se sont inspirés de produits bien québécois… aux saveurs de l’Ouest. Entrées et crème du maraîcher préludent à une variété de plats relevés tels que le méli-mélo de dorade, les crevettes et moules sur poireaux braisés, le suprême de poulet grillé sur compote de pommes épicées aux jalapeños, le roulé de saumon et bar rayé à la crème d’ananas et chili broyé, le cerf au vin rouge, l’accord d’autruche et canard au miel et sanguine… sans oublier les ananas rillés et la glace exotique sur coulis de papaye. C’est également la Californie que met à l’honneur le traditionnel buffet du dimanche soir – chaud ou froid, à votre convenance -, sous le thème «Parfums de l’Ouest»: entrées, plats de résistance, fromages et desserts avec, bien entendu, la musique du pianiste et accordéoniste Claude Olivier.
Restaurant Le Pailleur
Château Bonne Entente
3400, chemin Sainte-Foy
Sainte-Foy (Québec)
Renseignements : (418) 653-5221

Buffet-spectacle de la Saint-Valentin
De nombreux prix de présence, une vingtaine d’artistes passionnés, un appétissant buffet préparé par le restaurant Bistro Sous Le Fort, voilà autant de raisons de fêter la Saint-Valentin le dimanche 13 février, dès 20h, à la Maison de la Chanson. En effet, des élèves expérimentés de la Société de musique de Charlesbourg se sont joints à des musiciens professionnels et semi-professionnels pour vous emmener en voyage avec, bien entendu, tout le gréement de circonstance: guitares, piano, violons, violoncelle, contrebasse, accordéon, saxophone, basse et percussions! Le prix d’entrée est de 30 $ par personne. Renseignements: (418) 648-6231.