La canicule inattendue, l’effervescence de l’avenue Cartier, tous ces sourires que l’on croise, le violon qui s’exalte au coin de la rue, la guitare qui s’émeut d’une pièce de Tárrega, tout cela nous fait opter pour la terrasse. Nous transitons tout de même par le bar, au pied de l’escalier, en attendant que deux places se libèrent. Moins de 10 minutes plus tard, nous revoici dehors, assis à l’unique table placée sur le trottoir. Très près des passants. Des amis passent et s’arrêtent un moment; nous bavardons. Entre deux jasettes, nous prenons connaissance d’une carte un peu remaniée depuis notre dernière visite. On y retrouve tout de même les "trois nouilles" (ramen, udon et pho) et le vermicelle de riz à partir desquels on peut composer son propre plat en choisissant sa sauce (sichuanaise, thaïlandaise, ananas et cari, orange et gingembre, cari vert et lait de coco, etc.) et ses "protéines" (poulet, porc, boeuf ou crevettes). Entrées, salades et soupes se suivent et ne se ressemblent pas. Nous avons aussi le choix entre trois tables d’hôte. Mon invitée et moi entamons une conversation très pragmatique avec un jeune couple installé un peu plus haut que nous, sur la "vraie" terrasse: le sawan vaut-il la peine d’être retenu? Et le pattani, qu’est-ce qu’il raconte aux papilles? Je me décide pour ce qu’elle a pris et mon invitée pour ce que lui a choisi. Qui plus est, notre serveuse (très attentive à nos moindres désirs) nous fera accéder à leur table dès qu’ils seront partis… Trois rouleaux impériaux (un peu gras) et quelques légumes tempura (surtout des poivrons et des courgettes): telle est l’entrée que nous dévorons avec plus de fougue que d’appétit. Notre demi-litre de rosé y passe presque. Malgré l’affluence, notre soupe du jour (au sésame et aux légumes) arrive assez vite. Brûlante et un peu relevée, elle a bon goût. Quelques minutes plus tard, mon sawan se présente dans une assiette très creuse (presque un bol), semé de fèves germées et d’échalotes vertes mêlées à des tranches d’oignons rouges. Courgettes, maïs nain, poivrons rouges et carottes complètent l’accompagnement. En dessous, des morceaux de porc panés, mouillés de sauce au miel et à l’ail, posés sur un lit de ramen. Tout de même agréable à manger, bien qu’on soit loin de l’extase. Ce que j’aurais à en redire relève du détail, notamment certains morceaux de viande trop gros pour constituer une bouchée (vu que nous n’avons pas de couteaux). Le pattani de mon invitée, par contre, nous laisse perplexes, surtout à cause du riz… irrégulièrement cuit (trop raide, une bouchée sur deux). Les morceaux de boeuf, eux aussi, auraient pu séjourner un peu plus longtemps au chaud… La sauce sichuanaise, relevée et de bon goût, fait de son mieux pour sauver l’ensemble. Une amie qui se promenait vient s’asseoir avec nous et, sans le savoir elle-même, nous aide un peu à oublier.
Restaurant Aux trois nouilles
1147, avenue Cartier
Québec (Québec)
Tél.: (418) 640-7333
Menu du jour: 6,99 à 10,99 $
Table d’hôte pour deux (boisson incluse): 33,33 à 53,33 $
Souper pour deux (incluant taxes et boissons): 49,85 $
Le Grand Bal 2001
Cette année, sous la présidence d’honneur de M. Gaétan Frigon, président-directeur général de la SAQ, la Fondation du Musée du Québec vous convie à un dîner dansant qui fera revivre l’ambiance des somptueux bals du XIXe siècle. La cantatrice Natalie Choquette sera le maître de cérémonie, tandis que des membres de l’Orchestre symphonique de Québec joueront des airs célèbres des grands bals d’autrefois. Quant au menu gastronomique, on le doit aux chefs Jean Soulard (Château Frontenac) et Jean-Pierre Cloutier (Café-restaurant du Musée). Alain Bélanger (Auberge Hatley), classé 3e au concours du meilleur sommelier au monde, commentera les excellents vins retenus pour cette soirée. Les convives bénéficieront en outre d’un accès privilégié aux toutes nouvelles expositions consacrées à Jean-Paul Lemieux et à Louis-Philippe Hébert. Le Grand Bal 2001 aura lieu le 8 juin, à 18h, dans le Grand Hall du Musée du Québec. Couvert individuel: 450 $. Entreprises: 3 500 $ (la table).
Renseignements et réservation:
(418) 644-6460, poste 5528
Les retrouvailles du Bam-Boo
C’est autour d’une côte de boeuf coupée en salle que se réuniront, le samedi 23 juin, les anciens employés et les nostalgiques du Bam-Boo Steak House qui se trouvait à Place Sainte-Foy. Ces retrouvailles, baptisées "Fiesta tropicale", auront lieu au Québec Inn (7175, boulevard Hamel). Au programme: cocktail de bienvenue ("Scorpion"), musique d’ambiance avec Israel de Puerto Rico et buffet accompagné de bières, de vins ou de boissons gazeuses à volonté. Et les musiciens présents vous feront danser jusqu’à 3h du matin. Coût: 45 $ par personne (incluant taxes et service). Renseignements et réservation: Mme Charlotte Vallée (836-0534), Mme Gilda Girard (653-7675) ou M. Denis Genest (564-9738).