La maison attire le regard par son extérieur de bois aux couleurs chaudes et son affiche sympathique. L’intérieur est tout aussi convivial et décontracté. Un décor tout en affiches de spectacles et de festivals à venir, un grand four à pizza qui ajoute à la chaleur – dans tous les sens du terme! – et un service décontracté, jeune et sans prétention nous mettent tout de suite à l’aise.
D’entrée de jeu Nicolas me fait remarquer l’étendue du menu: soupes, salades, entrées chaudes et froides (saumon fumé, bruschetta, escargots…); menu léger (croissant ou baguette au poulet, croque-monsieur, burger, poulet frit…), plats de pâtes, viandes et poissons, pizzas sur feu de bois, desserts. Mais on peut pêcher par diversité, attention! Reste qu’ici, les restos ne sont pas légion et il faut savoir offrir à une clientèle très variée – de la petite famille au groupe de motards du dimanche – de quoi se satisfaire.
Pas de brunch en ce dimanche midi; nous tenterons donc de faire dans le lunch léger. Nico y va d’abord d’un potage du jour, aux carottes. Très "maison", savoureux, pas super onctueux, mais simplement bon. Il fera suivre d’un croque-monsieur jambon, tomates et fromage sur baguette; c’est frais et sans chichi, le jambon est goûteux, les tomates bien rouges. Seule la moutarde de Dijon fait défaut, mais, me dit-on, on n’en a pas… En accompagnement, une salade avec vinaigrette crémeuse à l’aneth est tout juste correcte, sans plus.
De mon côté, je me laisse tenter par la salade du Café en entrée. Devant la copieuse assiette qu’on m’apporte, je regrette qu’on ne m’ait pas mieux informée; il y a une hamburger-frites qui doit suivre… Une montagne de laitue frisée, donc, un oeuf dur, tomate, cocombre, olives kalamata, deux croûtons au chèvre de Papineauville et une vinaigrette balsamique forme un ensemble frais et savoureux qui aurait bien suffi à remplir mon petit creux de mi-journée. Moi qui croyais m’attaquer là à une entrée légère et santé! Le burger qui suit est une grande déception: pain grillé trop longtemps et sec, boeuf trop cuit, moutarde "jaune", tomate, fromage, oignons braisés et laitue. Il restera en partie sur l’assiette. Les frites, elles, sont bonnes, dorées et croustillantes.
Le bec sucré de mon ami cédera à l’appel du dessert: profiteroles ce sera. Un gros chou farci de deux boules de crème glacée nappées d’une sauce tiède au chocolat et entouré d’un coulis coloré de mangue et fraises. Mon seul commentaire sera que la crème glacée est un peu froide, ce qui me vaudra un regard d’incrédule exaspération. Mais je persiste: il y a glacée et glacée; d’un côté on plonge dans une crème onctueuse et compacte, de l’autre, on arrive pas à planter sa cuillère. C’est tout.
Enfin, nous ressortirons tout de même contents de ce petit repas sans prétention qui, pour 30$ à deux, avant taxes et pourboire, ne vient certes pas grever le budget.
Café du Bistrot
198, rue Principale
Saint-André-Avellin
Tél.: 983-3966.