L’arrivée au restaurant Om est d’abord précédée d’un voyage au trajet singulier puisqu’on emprunte cette partie du boulevard Saint-Laurent aux influences portugaises avant de se plonger dans celles, plus orientales, de l’Inde et du Tibet du restaurant Om, le tout situé… à Montréal. C’est vrai que le monde est petit!
Une fois la porte passée, ce qui frappe en premier chez Om, c’est l’espace que les restaurateurs ont voulu conserver entre les tables, tellement agréable. Ça change de ces salles où le moindre centimètre carré est utilisé et dont il résulte une promiscuité parfois bien incommodante. Ici, les gens, tout comme l’énergie et l’air, circulent avec fluidité. Rien n’est surchargé. Le décor et l’atmosphère sont sobres et chaleureux à la fois, à commencer par l’accueil qu’on vous réserve. L’équipe travaille en famille et tous ses membres sont tibétains, chef inclus.
À peine trois mois que le restaurant est ouvert et déjà la clientèle afflue. C’est qu’on a encore beaucoup de choses à découvrir de ces cultures, surtout la tibétaine.
La musique est douce, relaxante, dépaysante et nous prédispose parfaitement à choisir judicieusement parmi les plats proposés. Cette étape est vraiment un plaisir car tout, ou presque, est à imaginer, peu habitués que nous sommes aux recettes de cette partie du monde.
Afin de tromper un peu la faim et de consulter à loisir la carte, nous commandons du vin, ce qui est fait très rapidement car il n’y en a qu’une sorte: un petit vin espagnol vendu au verre ou à la bouteille (mais le choix devrait s’étoffer bientôt!), et un puri, petit pain de blé entier frit, servi chaud et moelleux, qui nous ouvre considérablement l’appétit!
En entrée, parmi les pakoras platter, samosa végétarien, cho-le platter… nous choisissons le dernier, aidés par des conseils judicieux. C’est un appétissant feuilleté de pomme de terre léger et croustillant, au goût simple, accompagné de pois chiches relevés d’une sauce où tomates, oignons et graines de cumin se marient délicieusement sur notre langue: c’est vraiment bon! Toujours en entrée, on se laisse tenter par la soupe au churu, préparation tibétaine faite de fromage bleu et servie avec des morceaux d’agneau, avec raison. C’est savoureux.
Dans les plats principaux, on retrouve autant de recettes indiennes que tibétaines et on se lance pour une de chaque. Côté indien, c’est un cari d’agneau, classique, mais divin quand il est réussi. Et c’est le cas! La sauce est relevée comme il faut, sans décaper les papilles, onctueuse et, fait remarquable, pas très grasse. La viande est tendre quoiqu’un peu filandreuse, mais c’est presque normal vu la coupe et la cuisson.
Côté tibétain, on a le choix entre le sha-ka-tsa (sauté de boeuf émincé avec ail, gingembre et piment), le shap-ta (sauté de boeuf émincé avec piment rouge et poivrons) et le ping-sha, pour lequel on opte: un sauté de boeuf avec nouilles aux fèves et champignons sauvages. Le goût est un peu amer mais raffiné, l’harmonie des saveurs et la texture sont étonnantes et nous charment.
Le riz basmati qui accompagne les deux plats a bon goût, peut-être est-il toutefois un peu trop cuit?
L’ambiance dans le restaurant est à la détente, au plaisir de découvrir de nouvelles saveurs, un nouvel univers.
On a envie de prolonger cette aventure et, quoique les portions soient généreuses, on passe sans trop de problème à la phase desserts (gourmandise, quand tu nous tiens!). On repart en voyage avec les noms aux consonances exotiques comme le deh-sil (du riz sucré servi avec yogourt), le sho et le shing doh (des fruits frais avec yogourt), on se laisse séduire par les douces promesses du gulabjamun et des kobse.
Le premier arrive sur la table dans un bol où l’on découvre deux petites boulettes de pâte remplies de fromage cottage et de lait en poudre, le tout frit et enrobé de sirop! Beaucoup de pâte et le sirop (de l’eau et du sucre, en fin de compte) n’a pas trop de goût, mais, étonnamment, l’expérience est loin d’être désagréable.
Les kobse, sortes de biscuits également à base de pâte frite, ni salés, ni sucrés, sont délicieux avec le thé que l’on nous sert gracieusement en fin de repas.
On repart de chez Om avec la belle impression d’avoir découvert de nouvelles saveurs, des textures inhabituelles, tout ça pour un prix très raisonnable (de 20 à 25 $ par personne, avant taxes et vin). On repart détendu et repu, en somme!
Dièse: le service est chaleureux et efficace. Les plats tiennent leurs promesses.
Bémol: les toilettes pourraient être plus soignées et on attend avec impatience un plus grand choix de vins.
Restaurant Om
4382, boulevard Saint-Laurent
(514) 287-3553
Sortie chez OM hier soir. La salle est belle et l’espace est vraiment grand. On se sent capable de discuter sans inclure nos voisins de table dans la conversation.
Bel accueil d’un des membres apparent de la famille et de l’hotesse Andrea, si belle et souriant.
Le rapport qualité prix est excellent surtout avec l’option d’essayer les 4 variétés de Momos. Le byriyani à l’agneau est excellent.
J’y retournerai
on y annonce un resto avec une atmosphère zen, ambiance romantique, éclairage à la chandelle, idéal pour couple d’amoureux…
quelle surprise dès notre entrée dans ce resto: peu d’ambiance, pas de musique, pas de chandelle, on se demande si on est à la bonne place…
Le serveur est très sympatique et la nourriture est ok