Les clients sont nombreux, mais pas au point d’emplir l’immense salle à manger égayée de guirlandes, de grandes plantes vertes et de trois écrans de télé. Atmosphère plutôt tranquille. Il est vrai que, dehors, il pleut des cordes en ce jeudi soir frileux. Sans être cordial, l’accueil s’avère poli. De la banquette où nous avons pris place, presque au fond de la pièce, nous avons une vue partielle des cuisines et notre odorat resquille un peu de tout ce qui s’y mijote. Des pizzas, certainement, rangées sous des rubriques telles que "Les pieds sur terre", "Les Grands Explorateurs", "L’esprit d’aventure"… Et des pâtes, panini, filet de saumon en croûte de sésame, bavette de bouf au beurre et chipotle (jalapeños fumés), ailes de poulet, salade César, nachos, quesadillas et fajitas pour rester dans le ton, sans parler des amuse-gueule, des entrées, des potages. Au lieu d’un menu complet, mon amie décide de choisir trois entrées et se commande un verre de rouge (Val de Rocs, côtes de Malepère). Un seul plat me suffira et, sans doute, me laissera assez de place pour pouvoir secourir les appétits défaillants. Le temps de dire ouf, et voilà le poulet croustillant au chipotle et une assiettée de rouleaux de printemps. Le premier constituerait un repas à lui tout seul: nombreux morceaux de poulet nappés d’une sauce dense, chaude et très relevée, plus une petite salade. Une sauce aux arachides, tout aussi pimentée que l’autre, accompagne les rouleaux dodus, généreusement garnis de poulet, de champignons, de carottes et de fèves germées. J’apprécie, j’apprécie encore et encore. Il n’en serait peut-être rien resté… Avec mon poulet croustillant aux tomates sèches et tequila, on apporte aussi la troisième entrée de ma compagne. "C’est vraiment pas des petites assiettes…" commente celle qui n’aura même plus le courage d’attaquer ses frites mayo. En ce qui me concerne, le plat est encore plus imposant que les précédents: un épais lit de riz south-west (au maïs en grains), épicé, un peu relevé, pas mauvais mais souffrant d’un léger manque de cuisson; par-dessus, un "pain de maïs" de bon goût, mais plutôt sec; en retrait, une purée de frijoles; une poitrine de poulet luisant d’une sauce brune, presque foncée, un peu douce, semée d’une fine julienne de pommes et de poivrons rouges; des légumes (haricots, petits pois, carottes) complètent l’ensemble. Abondant, surchargé, tout ce qu’on voudra, mais rien qui vous propulse bien haut. Et, à bien y penser, ce sont encore les rouleaux que je préfère.
Restaurant La Pointe des Amériques
2815, boulevard Laurier
Sainte-Foy (Québec)
Téléphone: (418) 658-2583
Tables d’hôte à partir de 18,45 $
Menu du jour à partir de 8,95 $
Souper pour deux (incluant boissons et taxes): 46,41 $
Exposition "Présence-Temps"
En même temps qu’il vous propose son tout nouveau menu de fine cuisine italienne et de sushis, le restaurant Paparazzi vous invite à l’exposition Présence-Temps des artistes Hélène Larouche et Klôde Tremblay, toutes deux originaires du Saguenay et "diplômées en Art" de l’Université Laval. Inspirées par la nature et la mythologie, leurs ouvres vous convient à un véritable voyage dans le monde des signes et des symboles. L’exposition dure jusqu’au 19 janvier. Renseignements et réservations: (418) 683-8111.
Fabrique à desserts cochons…
Cela devient une tradition: Le Petit Cochon dingue, la "fabrique à desserts cochons" du quartier Petit-Champlain, vous épargne quelques soucis pour le temps des Fêtes en préparant pour vous de délicieux beignes façon grand-mère, des bûches (chocolat royal dingue, café moka, etc.), des couronnes aux canneberges, des pâtés à la viande, des gâteaux aux fruits, des biscuits et autres desserts maison (dont la tarte pom’sucre et le gâteau pom’noix). Pour réserver: (418) 694-0303.