Restos / Bars

La Commission des liqueurs : Une nouvelle saveur

Sortir, boire et avoir son lot d’agréments sans être obligé de couper dans le budget d’épicerie: impossible? Qu’on se détrompe. Suivant le principe des supermarchés, qui vendent formats familiaux par-dessus emballages économiques, un nouveau bar fait de la vente d’alcool en grande quantité son principal cheval de bataille.

Buvez plus, payez moins
Le concept de la Commission des liqueurs est d’une déconcertante simplicité, mais encore fallait-il y penser. "Plus on achète l’alcool en grande quantité, moins il coûte cher, explique le copropriétaire Alain Villeneuve. Nous avons pensé le bar en fonction de recevoir des groupes de personnes, continue-t-il. Il est donc plus avantageux d’acheter des consommations pour plusieurs personnes qu’à l’unité." À titre d’exemple, c’est quand il achète 6, 12 ou encore 24 bières que le client soucieux de la "bien-portance" de son portefeuille réalisera de considérables économies.

Pratico-esthétique
À l’achat de plusieurs bières, on nous sert le tout non pas dans la sempiternelle "caisse de 24" cartonnée, mais plutôt dans une joli seau rempli de glace. Comme dans les meilleures publicités télé du précieux élixir houblonné!

La même loi s’applique sur les boissons alcoolisées, les fameux drinks, que l’on concocte d’ailleurs soi-même. Un soin particulier a été apporté à la façon de servir les consommations. "Nos cabarets de plexiglass ont été fabriqués sur mesure et perforés selon les dimensions des verres, des pichets et des mini-seaux de glace", ajoute Alain Villeneuve. Le client, au lieu de s’empêtrer dans la ribambelle de petits pots, apporte facilement le cabaret à sa table… sans risque d’accidents! Les contenants sont en effet solidement ancrés dans le cabaret (nous n’avons pas tous l’agilité des serveurs d’expérience).

Hyper génial
La Commission des liqueurs emboîte le pas à un nouveau genre de bars, qui commencent à se multiplier dans la métropole. "L’"hyper-taverne", c’est la taverne des années 2000", de préciser Alain Villeneuve. Chassons de notre esprit l’image d’une taverne sombre, exiguë et enfumée à l’excès. La Commission des liqueurs n’a de commun avec la taverne d’antan que l’époque où la SAQ portait le nom de l’"hyper-taverne" en question!

Les apparences
Les intérieurs de la Commission des liqueurs? Un judicieux mélange rustico-moderne. Boiseries côtoient murs vitrés, portes de réfrigérateur bleu translucide et abat-jour en bouteilles amputées de leur fond. "Nous voulions que le bar ait l’aspect d’un dépanneur. C’est pourquoi il y a des portes vitrées: pour voir les bouteilles un peu partout. Comme à la Commission des liqueurs dans le temps", de préciser le cofondateur de ce bar.

Depuis son ouverture officielle le 13 mai, la Commission des liqueurs fait l’objet de nombreux éloges. "On nous dit que c’est beau, chaleureux et surtout, que le concept est ingénieux", d’ajouter celui qui est également copropriétaire du bar Le Living Room, situé juste au-dessus. Celui-ci affirme que la musique qu’on y entend va du rock classique au lounge, en passant par les meilleurs moments des années 1980. "Nous nous adaptons aux goûts de la clientèle".

Une nouvelle boîte à fréquenter, tant pour le plaisir du palais que du budget. La Commission des liqueurs est située sous Le Living Room, ruelle Meadow. À la bonne vôtre!

Commission des liqueurs
64, ruelle Meadow
Sherbrooke
(819) 822-0300