Niché dans une ancienne demeure cossue construite après l’incendie de 1908, Le Lupin garde en ses murs des fragments de l’histoire trifluvienne. Son architecture parle, et ce, malgré le fait que plusieurs traces du passé aient été effacées lors de ses différentes rénovations. Riche de deux étages, de quelques boiseries d’origine et de murs de briques, le restaurant aux couleurs délicates a ainsi réussi à créer une atmosphère conviviale qui invite à la discussion.
Lors de son ouverture en 1996, l’établissement misait surtout sur les crêpes bretonnes. Il a tranquillement ajouté un volet fine cuisine et, désormais, il en fait son cheval de bataille. Qui résisterait à un délicieux carré d’agneau ou à du veau en croûte de chèvre des neiges à la sauce bordelaise?
Le propriétaire, Benoît Laforce, est soucieux d’offrir des plats pour toutes les bourses. Il sert ainsi des pâtes, des moules, des crêpes, des viandes et des poissons, dont la perchaude du lac Saint-Pierre, un produit local. Les menus sont concoctés par Sébastien Fafard, qui a remporté le titre de chef-cuisiner de l’année, et par le sous-chef, Benoît Boucher. Tous les desserts sont faits maison. Parmi les plus populaires figurent la délicieuse crème brûlée et la tarte aux pommes alsacienne sauce au brandy. Plusieurs clients se laissent aussi tenter par le gâteau saisonnier sauce au beurre, un pêché mignon qui s’adapte aux périodes de l’année et qui met en valeur différents fruits.
Établi sur la rue Saint-Georges, à deux pas de la rue des Forges, Le Lupin profite d’une certaine quiétude. Un projet de terrasse flotte d’ailleurs dans l’air. En attendant sa réalisation, le restaurant installe quelques tables à l’entrée afin qu’une douzaine de personnes puissent manger à l’extérieur.
Le Lupin
376, rue Saint-Georges
Trois-Rivières
(819) 370-4740