Son immense terrasse vitrée donne à l’endroit une ambiance aérée et claire avec une jolie vue sur la rivière. En février dernier, Pierre Tremblay et Jean-Marc Potvin, deux consultants en amélioration continue en usine, ont acheté La Marée Haute avec tout ce qui va avec: personnel, menu, clientèle. "Pour nous, c’était un peu un défi d’appliquer l’amélioration continue à la restauration", confie Jean-Marc Potvin. Ainsi, des méthodes de travail jusqu’à la cuisine, tout passe par cette philosophie: toujours rechercher comment faire mieux.
La chef cuisinière, Sandra Larouche, est dans sa cuisine depuis six ans, d’abord en stage, puis, de vague en vague, elle est devenue le grand boss des chaudrons. "On s’est aperçu que c’était toujours elle qui faisait les plus belles assiettes", explique Jean-Marc Potvin. Ensemble, ils ont développé un menu raffiné, mais aussi et surtout simple et naturel. "On recherche les produits frais de la meilleure qualité possible. On fait tout nous-mêmes. Je favorise la simplicité et le naturel dans tous mes plats, je veux que les aliments gardent leur goût propre." Voilà le secret de la cuisinière. Quand on lui demande quelles sont ses inspirations, elle avoue y aller selon ses goûts: "Je fais ce que j’ai envie de manger." Leurs classiques? La réponse est unanime et simultanée: le veau au porto. Puis, la côte de bœuf et, évidemment, l’assiette du pêcheur (voir le nom du resto), un assortiment copieux de moules, cuisses de grenouilles, pétoncles, crevettes, scampis, le tout surplombé d’une patte de crabe.
Ça semble plaire aux gourmets puisque la clientèle est en hausse depuis février. De plus, des partenariats avec différents organismes culturels tels que le Théâtre La Rubrique ou le Festival de musique de création attirent la clientèle culturelle et gourmande aux forfaits souper-spectacle. Cet été, on pourra probablement déguster le veau au porto sur fond de blues live. Le bonheur.
Restaurant La Marée Haute Bar Terrasse
3992, rue Sainte-Jeanne d’Arc
Jonquière