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L’Angélus : L'heure est à l'Angélus!

L’Angélus, c’est un ancien presbytère à l’abandon converti en un chouette espace voué à la restauration. Une divine inspiration!

LE PÉCHÉ… DE LA CHÈRE!

Les chefs et copropriétaires Franklin Sanchez et Felipe Zambito sont les magiciens de l’Angélus, endroit chaleureux où l’on concocte une cuisine californienne et espagnole, rehaussée de quelques petits accents du Sud. Et pour cause, puisque les cuistots sont respectivement originaires de la République Dominicaine et du Venezuela.

Dans les cuisines de l’Angélus, on prêche l’emploi de l’huile d’olive. La crème? Euh, si, parfois, mais en suivant un usage parcimonieux. "Nous offrons une cuisine santé, ensoleillée et très colorée", lance à ce propos chef Sanchez.

UN BON SON DE CLOCHE

En activité depuis le 1er janvier dernier, l’Angélus n’a eu à tordre ni bras ni jambes pour attirer les fidèles sur son parvis. "Les gens ont rapidement adopté notre style de nourriture. Je crois que ça manquait à Sherbrooke", exprime celui qui depuis 20 ans a fait des chaudrons sa vocation.

Ô Angélus, qu’as-tu donc dans la panse? Un menu entre ciel et terre où poissons et fruits de mer volent un brin la vedette. "Nous utilisons des produits de première qualité, et autant que possible locaux, soutient encore le señor Sanchez. Plusieurs de nos aliments sont aussi bios."

Le resto ajoutera même prochainement à son menu une carte encore peu jouée dans l’univers de la ripaille. La viande de chèvre. En provenance d’une ferme de la région. Intéressant, non?

ODEUR DE SAINTETÉ

L’Angélus se veut également un repaire pour s’offrir une authentique paella, un brunch gastronomique dominical et pour profiter d’un bar à salade à volonté au sein d’une formule midi express.

Et si l’endroit est sans fumée, on n’y relègue pas pour autant les sympathisants du tabac aux enfers, mais bien au mignon fumoir à cigares. Cigares que l’on peut d’ailleurs se procurer sur place.

Dans son décor presbytéral un tantinet rustique, aux murs pour le moment ornés des toiles de Mylene Iwanowsky, l’Angélus se fait finalement vitrine pour les artistes de la région. "Notre façon à nous de les encourager", conclut Franklin Sanchez, précisant aussi que les vendredis et samedis soir, le pianiste Antoine Chevrette se met de la partie pour égayer les convives. Tout pour aller en paix, quoi!

L’Angélus
1165, rue King Ouest
(819) 566-4447