Après environ deux mois de rodage, ce nouveau resto du quartier Limoilou organise un dîner de presse avec cette même simplicité qui caractérise par ailleurs l’accueil et le service, dans un décor confortable, mais sans recherche – bois et murs de briques rouges. La salle à manger, de dimensions modestes, jouxte la cuisine "ouverte". Les flammes dansent, les viandes fument et grésillent, la bière et le vin coulent à flots. On transpire un peu, on a chaud, on se le dit, mais nul ne songe à se plaindre – après ces journées "cryogénisantes" dont nous nous remettons à peine! Un tableau noir évoque le menu du jour, mais nous avons aussi sous les yeux un napperon plastifié qui détaille les spécialités et fait office de carte. Bruschetta, migneron en fondue, soupes, sandwiches, oignons français et salades diverses font partie des entrées, des "suppléments" ou des en-cas. L’essentiel se situe plutôt du côté des saucisses fumées, brochettes, foie de bœuf Angus, saumon boucané, smoked meat (de bœuf, de porc ou de dinde), poulet grillé, burgers, etc. La maison nous évite l’embarras du choix et propose donc à tous un même menu, sorte de petit panorama gustatif qui commence par une entrée combinant une "pointe" de boudin grillé (accompagné d’un confit d’oignons, de pommes, de lardons), une part de migneron en fondue, plus du saumon boucané. Ce poisson a été également mariné, ce qui lui confère une légère acidité, pas du tout désagréable. Bien que pané et frit, le migneron reste égal à lui-même et nul ne songerait à s’en plaindre. Quant au boudin, il remporte la palme, en ce qui me concerne – bien que la portion soit un peu trop… mesurée: assez relevé pour vous "remuer" les papilles, mais pas au point de vous les arracher, il se révèle moelleux et de bon goût, assaisonné presque à la manière antillaise. Au service suivant, je m’attaque d’abord aux côtes levées blackened ("noircies à la poêle", si l’on préfère). Tendres, un peu sucrées, elles se mangent… sans émoi, comme on disait jadis. Quelques frites et une salade de chou surmontée d’une tranche de cornichon voisinent avec un petit steak plat, plus cuit que je ne l’aurais souhaité. Mais il y a, pour l’extase, le smoked meat. Là, on aborde un tout autre registre. C’est du moelleux, du savoureux – et du piquant, hou là là! On transpire de plus belle, à ma table et ailleurs, mais on se régale. La viande n’étant pas grasse, je traque de bon cœur les morceaux de gras. D’une bonne rasade de bière, j’apaise consciencieusement chaque vague de chaleur qui me "tsunamise" le palais. L’appétit déréglé, j’ignore à quel moment j’ai cessé de manger. Trop tard, en tout cas, pour avoir encore envie d’une de ces tranches de tarte qui font le bonheur des convives autour de moi. Un bon café sera donc ma seule conclusion.
Angus Grill
1039, 3e Avenue
Limoilou
Québec (Québec)
Téléphone: (418) 529-3019
Menu du jour: 10,95 $
Grillades diverses: 8,95 à 14,95 $
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ÉCOLE HÔTELIÈRE: PORTES OUVERTES
Savez-vous qu’il existe des centaines de métiers liés à l’industrie de l’alimentation et du tourisme? Pour vous en donner une idée, et l’envie de vous inscrire à l’un de ses 10 programmes de formation, l’École hôtelière de la Capitale vous invite à sa journée portes ouvertes du dimanche 20 février, de 10 h à 15 h. Vous aurez ainsi l’occasion de visiter les lieux en compagnie d’élèves et d’enseignants qui sauront aussi vous renseigner, vous refiler quelques trucs du métier, vous faire déguster les amuse-gueule qu’ils ont préparés. L’École hôtelière de la Capitale est un centre de formation reconnu dont le personnel enseignant regroupe des spécialistes dont la renommée n’est plus à faire. Certains de ses cours mènent à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou à une attestation de spécialisation professionnelle (ASP): "Cuisine d’établissement", "Pâtisserie de restaurant", "Sommellerie", "Service de la restauration", "Cuisine actualisée", "Boucherie de détail", etc. Au cours des activités organisées sur place, vous pourriez gagner des bons d’achat utilisables au comptoir des ventes, à la boucherie ou à la salle à manger. Renseignements: (418) 525-8738, poste 7634.
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UN NOUVEAU VENU: TRANSAQ
Françoise Gauthier, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, a récemment annoncé la création de Transformation alimentaire Québec (TRANSAQ), organisme résultant d’une réorganisation des ressources affectées à la transformation alimentaire au sein de son ministère. TRANSAQ devrait répondre "aux attentes exprimées par l’industrie en lui donnant un accès mieux intégré aux services et aux programmes gouvernementaux et répondant de manière coordonnée aux besoins des entrepreneurs". Renseignements: www.mapaq.gouv.qc.ca ou (418) 380-2100, poste 3508.