Bien qu’éloignés des grands centres urbains, Mathilde Mossa et Jean-Claude Coydon, propriétaires de l’Auberge Le Bôme à Grandes-Piles, ne quitteraient leur petit havre de paix pour rien au monde. Depuis leur arrivée, la pittoresque municipalité ne cesse de s’embellir, de s’enorgueillir. "Tu es dans une vraie carte postale!" s’esclaffe Coydon. Enveloppée de délicieux parfums sauvages, la maison centenaire (1879) aux couleurs du drapeau québécois profite d’une vue magnifique sur la rivière Saint-Maurice, qui coule à deux pas de là. Au loin, les montagnes aux arbres touffus semblent créer un second cours d’eau.
Pour le 15e anniversaire de leur établissement, les deux hôtes sentaient le besoin d’organiser un événement spécial. C’est pourquoi ils ont décidé de valoriser davantage la cuisine régionale. Ainsi, tous les jeudis de l’été, Mathilde Mossa, aidée de son nouveau chef David Merzouk, proposera des menus concoctés à partir de produits locaux, et ce, à prix moindre qu’à l’habitude. Le premier repas de la série sera servi le 23 juin. Il proposera une incursion dans les saveurs du Sud. À cette occasion, les clients pourront entre autres déguster en entrée le Baluchon chaud aux noix de pécan caramélisé au sirop d’érable, puis le couscous royal à l’agneau du Québec. Puis suivront des tables inspirées de la gastronomie de la Nouvelle-France, de l’Italie et de la France. Les thématiques des autres jeudis restent à déterminer.
Si l’agrotourisme se fait encore timide dans le secteur de Mékinac, le couple Coydon-Mossa soutient qu’il s’y cache de beaux trésors. En effet, certains artisans du coin cultivent des produits originaux tels que la figue et le pleurote rose et… bleu! Les maîtres du Bôme consacrent énormément d’efforts à dénicher ces perles rares, car ils désirent encourager l’économie locale, en plus d’offrir des produits frais et souvent biologiques.
Auberge Le Bôme
720, 2e Avenue
Grandes-Piles
(819) 538-2805