Restos / Bars

La Table du Manoir Victoria : Réconfort suprême

La Table du Manoir Victoria accueille surtout les clients de l’hôtel, touristes et gens d’affaires qui recherchent le calme propice aux agréments d’une cuisine rassurante.

Un chic fonctionnel, sans âge et, dirait-on, indémodable. Une fois franchi le seuil de l’hôtel, on se sent envahi par une impression de pérennité qui réconforte, rassure, apaise. Un lustre colossal et beau veille au-dessus d’une volée de marches que l’on gravit sans hésiter. Puis, à quelques mètres, droit devant, on aperçoit déjà la grande carte affichée à l’entrée du restaurant. C’est d’abord le menu "Tête-à-tête", bien en évidence, qui attire l’attention. Immuable au fil des ans, il vous propose le carré d’agneau ou le châteaubriant pour deux, "tranchés en salle". La salle à manger est immense, faiblement éclairée, meublée de grandes tables circulaires ou carrées. On perçoit à peine la voix des couples qui se parlent. En attendant qu’on vienne nous accueillir, nous examinons le décor agrémenté de tableaux – l’une des portes de la ville (mais laquelle?), la cour des Ursulines, etc. La tapisserie bleue des murs s’orne de motifs évoquant de loin des fleurs de lys, mais il s’agit plutôt de petites feuilles que nous ne cherchons pas à identifier. Guidés par un serveur, nous prenons bientôt place au fond de la pièce, tout contre un pan de mur incurvé, clouté de gros boutons couleur d’or. De là, nous resquillons du nez l’odeur des viandes et des sauces qui semblent faire des heureux (discrets) autour de nous. Je commande en apéro une bière blonde, la Saint-James – du même nom que le pub "apparenté" à cet établissement; mon amie se fait servir un "Latinopolitain", cocktail maison à base de rhum, de triple-sec, de lime et de jus de canneberge. Passant outre ce que nous avions déjà lu à l’entrée, nous nous intéressons aux promesses d’une table d’hôte sage et séduisante: entrecôte flambée au bleu danois et autres victuailles, parmi lesquelles nous optons pour le médaillon de veau aux endives et le suprême de pintade dijonnaise. Mon entrée est constituée d’une caille rôtie servie sur une fricassée de champignons dont la sauce, bien serrée, fait un bien immense à tout ce qu’elle touche. Mon amie a droit à des perles de melon au porto – du porto si chichement servi que la serveuse s’en aperçoit, nous laisse un mot d’excuse et s’en va compléter la mesure. Cette entrée agréable est bientôt suivie d’une vichyssoise de bonne tenue, alors que je m’abandonne aux bienfaits d’une soupe aux tomates et riz faite d’un bouillon de viande particulièrement savoureux. Cuit à point, nappé d’une sauce équilibrée, mon médaillon de veau s’accompagne de légumes (chou rouge râpé, courgette naine, etc.). Bon, certes, mais pas au point de vous tirer larmes et soupirs. Contrairement à mes craintes (justifiées par de précédentes expériences), le suprême de pintade se révèle ici tendre et juteux, malgré sa fermeté. De plus, la dijonnaise est d’une suavité qui vous caresse jusqu’à l’âme. Caresse qui se prolonge un peu plus tard d’une mousse aux trois chocolats servie à mon amie – et dont j’accapare plus de la moitié, après avoir refusé d’en prendre une bouchée.

La Table du Manoir Victoria
44, côte du Palais, Québec
Tél.: (418) 692-1030 ou 1 800 463-6283
Menu "Tête-à-tête": 49,95 $ pour deux
Table d’hôte: 21,95 à 32,95 $
Souper pour deux (incluant boissons et taxes): 86,67 $

SOUPE POPULAIRE DE MOISSON QUÉBEC

Les 17 et 18 septembre, l’équipe de Moisson Québec s’installera au Marché public de Sainte-Foy pour la 14e édition de sa traditionnelle "Soupe populaire". Le 18, elle sera également présente pour la première fois au Marché du Vieux-Port, où la station Rythme FM produira en direct son émission de l’après-midi. Pour la modique somme de 1 $, la population pourra déguster une excellente soupe préparée avec les légumes frais des deux marchés publics. Moisson Québec utilisera tout l’argent recueilli pour financer ses différentes activités, dont la récupération et la distribution de denrées. Rappelons que son entrepôt approvisionne 160 organismes qui viennent en aide à 30 000 personnes chaque mois. Renseignements: (418) 682-5061.

TRIO ANNIE POULAIN

Votre souper tout en jazz au Paparazzi sera animé, le samedi 17 septembre, par Annie Poulain (voix) accompagnée de Simon Lévesque (contrebasse) et de Sylvain Daignault (piano). Diplômée de l’Université Laval en interprétation jazz, la chanteuse a assuré en décembre 2001 la première partie du spectacle de Bet.e & Stef au Capitole de Québec. Premier Prix de Cégeps en spectacle (février 2000) et "grande gagnante" du concours Révèl’Artistes (avril 2002), elle chante depuis trois ans au sein de la formation Fun Club et enseigne le chant à l’école de musique L’Arquemuse. Elle enregistrera au cours de l’automne son tout premier album. (1363, avenue Maguire, Sillery, [418] 683-8111)